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Revue de presse Afrique

A la Une : le processus électoral en République Démocratique du Congo

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Le président de la Céni de RDC, Corneille Nangaa, le 5 novembre 2017 à Kinshasa.
Le président de la Céni de RDC, Corneille Nangaa, le 5 novembre 2017 à Kinshasa. JOHN WESSELS / AFP
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Et la question des machines à voter à la Une du Potentiel. Séoul ferait pression sur l’entreprise Miru Systems, le fabricant sud-coréen de la machine à voter, pour obtenir l’arrêt de la production et de la livraison de la commande faite par la Céni.

Pour Le Potentiel, « la Corée du Sud n’est pas prête à mettre en péril son prestige et ses alliances avec les Etats-Unis pour la centaine de millions de dollars du contrat qui lie la Céni à Miru Systems pour la livraison d’environ 106 000 machines à voter. »

« La Commission électorale nationale indépendante (Céni) se bat comme un diable dans un bénitier pour imposer l’utilisation de la machine à voter lors de prochains scrutins », écrit Le Potentiel, qui s’interroge : peut-on « espérer encore la tenue d’élections dans les délais arrêtés dans le calendrier électoral du 5 novembre 2017 ? »

Beaucoup de réactions ce matin dans la presse ivoirienne après la naissance d’un nouveau courant au sein du PDCI-RDA, sur les traces d’Houphouët-Boigny

Réunis au siège du parti, hier des délégués départementaux du PDCI rejettent la création d’un courant. C’est ce qu’indique Fraternité matin, dans son édition de ce vendredi. Ce courant, « c’est un non-sens » pour Djédri N’goran, le président du Réseau des cadres PDCI-Notre Héritage », cité par L'Inter. Et il ajoute, s’appuyant sur les propos du président Bédié : « Qu’aucun mouvement ou courant naviguant à contre-courant des textes du parti et des résolutions du bureau politique ne sera admis ni toléré. »

Fraternité matin et Soir info publient une déclaration du président du nouveau mouvement créé au sein du « vieux parti », Kobenan Kouassi Adjoumani, explique le sens qu’il veut donner à la création d’un tel courant. Et il s’interroge sur les critiques dont ce mouvement fait l’objet : « Est-ce parce qu’ils défendent tous la cause de l’isolement, de l’enfermement politique du PDCI-RDA et que nous, nous prônons l’ouverture et le renforcement des liens au sein du parti ? »

La presse africaine se prépare pour les quarts de finale de la Coupe du monde de football. En plus des quatre supporters restés en Russie, après le retour de la délégation sénégalaise, il est signalé d’autres cas en situation irrégulière. En fait, 10 autres Sénégalais ont été aperçus. Avant-hier à l’aéroport de Moscou alors qu’ils ne détenaient pas de visas, encore moins de papiers légaux. Un étudiant sénégalais à Moscou parti à l’aéroport accompagner un couple ami qui était venu pour la Coupe du monde, déclare avoir vu une dizaine de compatriotes avec leurs valises.

« Ils ne s’expriment même pas bien en français. Ils sont venus pour aller dans un autre pays. Ils veulent entrer dans l’espace Schengen, alors que certains d’entre eux ne savent même pas que la Russie n’en fait pas partie. Ils ne sont pas venus avec des visas mais des ID (document destiné à identifier les supporters du Mondial en Russsie). » Pourtant, les avertissements de Moscou sont clairs : quiconque reste dans le pays dix jours après la Coupe du monde sera considéré comme résident de manière illégale.

« Ils m'ont fait savoir qu'ils sont juste de passage pour prendre un train et se rendre en Espagne ou en Italie, alors qu’il n’y a pas de liaison ferroviaire entre ces pays et la Russie », s’inquiète notre interlocuteur. Ce dernier dit avoir la confirmation qu’il y a des Sénégalais au pays de Poutine qui demandent beaucoup d'argent à des probables candidats à l’émigration pour leur faire un « fan ID ».

« C’est hyper cher vraiment et la vie d'ici est trop compliquée, surtout pour un étranger. Il n’y a pas de boulot. La fraîcheur va bientôt s’installer. Si on n'est pas en règle, on est obligé de payer beaucoup d'argent pour être rapatrié. Les Russes font payer impérativement une amende à toute personne sans visa. Sinon, c’est la prison. Je ne pense pas qu’un émigré sans papier puisse payer ces sommes », se préoccupe cet informateur. « La Russie est un pays où on peut rester 10 ans sans avoir de papiers. »

Conscients de cela, les étudiants sénégalais en Russie lancent un appel à l’endroit des parents pourqu’ils fassent tout pour empêcher leurs enfants de se rendre dans ce pays. « Personne ne peut les aider à rallier les autres pays. Ce n'est pas facile. L'immigration ne marche pas ici ; nous les étudiants, nous ne pouvons pas trouver un job ici. C'est un pays où on peut rester 10 ans sans avoir de papiers. Il faut que les parents veillent sur ça. Pour venir ici, il faut qu'ils cherchent des visas. Les convoyeurs les sacrifient. Le fan ID ne coûte rien quand on a un visa, alors qu’on leur vend cela à de fortes sommes d’argent. Ils seront aussi confrontés à une barrière linguistique, car dans ce pays, on ne parle que le russe et rarement l'anglais. La Russie est un pays à part », alertent d’autres sources toujours sous le couvert de l’anonymat.

Ces dernières veulent que les Sénégalais soient conscients du fait que ceux qui leur promettent de les aider à aller en Europe en passant par la Russie sont des marchands d’illusion qui exposent leur vie.

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