La Calabre, au sud de l’Italie, offre le meilleur comme le pire aux migrants qui viennent sur son sol. Dans la plaine de Gioia Tauro, ce sont des migrants exploités dans les champs de mandarines et de kiwis, et qui s’entassent dans des bidonvilles ressemblant à des décharges. Mais à quelques dizaines de kilomètres, on trouve le meilleur. Des villages qui s’engagent à accueillir des migrants. Dans un but humanitaire, mais aussi pour compenser l’exode de leurs propres habitants. Le village d’Acquaformosa, au nord de la ville de Cosenza est de ceux-là. Sur les 1 100 habitants, on compte 80 migrants. Frédérique Lebel.
En décidant d’ouvrir grandes les portes de son village aux réfugiés, ce village de Calabre n’est pas franchement au diapason du gouvernement italien. Le nouveau ministre de l’Intérieur a prévenu que l’Italie ne serait plus le camp de réfugiés de l’Europe, alors que son pays refuse d’accueillir, dans ses ports, les bateaux qui sauvent les migrants en mer. Il y a quelques jours, le Conseil européen préconisait l'ouverture de « plateformes régionales de débarquements » en dehors du sol de l'Union européenne. Les pays des Balkans occidentaux pourraient-ils bientôt accueillir des camps de réfugiés ? C'est, en tout cas, la rumeur qui court dans la région, Laurent Geslin.
Le Brexit se joue même au fond des pintes de bière. La chaîne de pub JD Wetherspoon - qui compte 880 établissements au Royaume-Uni- a décidé de favoriser les boissons britanniques et non européennes, à partir du 9 juillet 2018. C’est une décision annoncée par son fondateur Tim Martin, lui-même un grand eurosceptique. Marie Billon.
En Turquie, il n’y a pas d’heure pour boire le thé, mais l’été avec les fortes chaleurs, les Turcs ont tendance à le consommer dans l’ombre des jardins à thé. Ces lieux populaires et tranquilles se sont retrouvés malgré eux au cœur de la dernière campagne électorale, comme nous le raconte Anne Andlauer, à Istanbul.
Dernier volet de nos reportages dans les lycées, dans le cadre du notre projet : l’Europe et moi saison 2. Cette semaine, Eve Minault s’est rendue dans un grand lycée du centre de Paris : le lycée Charlemagne avec une question, et pas des plus faciles : l’Europe impose-t-elle un modèle économique ultra-libéral ?
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne