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La une de la presse cette semaine à Kinshasa

A la Une de la presse cette semaine à Kinshasa

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Kamanda wa Kamanda.
Kamanda wa Kamanda. © Thomas Nicolon
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Des inquiétudes dans les journaux de la RDC à l’approche de la phase décisive pour les élections prévues pour le 23 décembre prochain. Le quotidien Le Potentiel parle d’une « dérive du processus électoral ». Et titre « Le CNSA (conseil national de suivi de l’accord de la Saint-Sylvestre) tire la sonnette d’alarme ».
Pour ce journal, « à quelques heures de la convocation, ce 23 juin, du corps électoral en vue des scrutins de décembre 2018, les nouvelles ne sont pas rassurantes ».

Le journal énumère à ce propos toute une liste de problèmes : « la démission du responsable informatique de la Céni », « les litiges encore pendants au niveau de la liste des partis et regroupements politiques autorisés à participer aux élections », l’application sélective de l’accord de la Saint-Sylvestre », ou encore « des graves entraves des libertés publiques ». Selon Le Potentiel, « le train des élections peut dérailler à tout moment, le CNSA en est presque convaincu et estime qu’un recadrage s’impose » pour avoir des élections véritablement apaisées.

De son côté, Le Phare s’interroge : « Convocation de l’électorat avec quel fichier électoral ? » Ce journal évoque le cas des « six millions de doublons et des mineurs découverts par la Céni elle-même », « l’existence de 16,5 pourcents d’électeurs enrôlés sans empreintes digitales » ainsi que « le gonflement inexpliqué de certaines circonscriptions électorales et l’amaigrissement de certaines autres circonscriptions ».

La Prospérité, pour sa part, s’exclame : « Joseph Olengankoyi frappe à la porte de Kabila ! » Joseph Olenghankoyi, c’est le président actuel du CNSA chargé par les membres de la plénière de rencontrer le président de la République, pour trouver « une solution idoine avant le dépôt des candidatures »… « La guerre si Katumbi ne revient pas ? », s’interroge pour sa part Le Maximum. Ce bihebdomadaire attribue aux proches de l’ancien gouverneur de l’ex Katanga « l’idée de conflagrations armées au cas où leur joker à la présidentielle, le ‘top job’, ne revenait pas au pays absout de nombreuses casseroles administratives et judiciaires qui plombent littéralement ses ambitions ».

Conclusion du journal : « si les élections ne se tenaient pas pour une raison sécuritaire ou autre, ils n’y gagneront pas parce que la Majorité au pouvoir et son autorité morale Joseph Kabila demeureront au pouvoir jusqu’aux prochaines élections, tel que le prévoit la constitution »…

Le Maximum, dans une autre édition, évoque l’affaire du « faux passeport qu’aurait utilisé Moïse Katumbi pour ses voyages ». Mais, La République, un autre journal congolais, parle, lui, de « l’acharnement contre Moïse Katumbi ». « Manœuvre du régime Kabila qui a retiré le passeport semi biométrique de Katumbi du système après lui avoir refusé un passeport biométrique sans aucune raison valable ».

Autre sujet dans la presse rd-congolaise, la proposition de la loi portant statut des anciens chefs d’Etat qui doit être débattue pendant la session extraordinaire ouverte mercredi. « Une session extraordinaire de tous les enjeux », estime La Référence Plus. Le confère ajoute : « La commission mise en place depuis 2017 a été chargée d’examiner en profondeur le texte proposé par Modeste Mutinga pour y intégrer les cas particuliers d’anciens chefs des corps constitués ».

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