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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: les débuts poussifs des Bleus au Mondial

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Les joueurs de l'équipe de France posent pour une photo de groupe avant le match France-Australie , le 16 juin 2018 à la Kazan Arena.
Les joueurs de l'équipe de France posent pour une photo de groupe avant le match France-Australie , le 16 juin 2018 à la Kazan Arena. REUTERS/ Toru Hanai
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Après la victoire de la France 2-1 contre l’Australie, L’Equipe s’inquiète des « débuts laborieux » de l’équipe de France. Ce journal sportif a trouvé ce France-Australie « très mauvais ». Et il se demande « quelle direction » doit prendre le sélectionneur français Didier Deschamps pour la suite de la compétition.

Une victoire contre l’Australie, certes, « mais des doutes », admet Le Journal du Dimanche.

Migrants : Taubira accuse

Dans une tribune publiée par Le Journal du Dimanche, l’ancienne Garde des sceaux Christiane Taubira accuse « l’impuissance » des dirigeants de l’Europe qui, écrit-elle, font « la courte échelle aux extrémistes irresponsables et fanfarons. Espagne notre lueur », lance Christiane Taubira.

Car face à l’afflux de migrants en Europe, « la panique gagne. La chancelière recule, l’Italie bascule, et chez nous, la parole officielle fait des gammes sur la misère du monde », énonce encore Christiane Taubira dans Le JDD.  

Maroc : apportez-moi la tête de Mehdi Ben Barka

Du nouveau dans « l’affaire Ben Barka ». Dans un dossier « de Une » consacré à « ces espions qui tuent », l’hebdomadaire L’Obs ouvre « les dossiers noirs du Mossad » en s’appuyant sur les révélations d’un journaliste israélien du nom de Ronen Bergman, qui est l’auteur d’un livre intitulé Rise and Kill First (Random House), et dans lequel, en effet, il est notamment question de l’affaire Ben Barka.

Etant rappelé que Mehdi Ben Barka a été ce dirigeant politique tiers-mondiste, opposant marocain au roi Hassan II, et qu’il a été enlevé le 29 octobre 1965 près de la brasserie Lipp, boulevard Saint-Germain à Paris sans qu’à ce jour le mystère ait été vraiment percé dans cette affaire, Ronen Bergman révèle dans son livre que cette opération a été « intégralement orchestrée par le Mossad », les services secrets israéliens, énonce L’Obs.

Selon cette version, un mois avant l’enlèvement de Ben Barka, le roi du Maroc aurait rendu service aux Israéliens qui voulaient savoir ce qui se disait dans une réunion de La Ligue arabe à Casablanca, où devait être mis en place un commandement militaire arabe commun « en vue de futures guerres avec Israël », résume ce magazine. « Les salles de réunion mais aussi les suites des dignitaires ont été truffées de micros avec l’aval du roi Hassan II, écrit Bergman. Les Israéliens obtiennent des renseignements qui se révèleront capitaux lors de la guerre des Six-Jours en 1967. Mais ils sont désormais une dette. Pour ce ' coup de pouce ', ils reçoivent une facture salée : la tête de Ben Barka » !

L’Obs rapporte que « tout a été bordé par le Mossad qui a préparé les faux passeports, les véhicules, les planques » et assurera le « service après-vente », affirme le journaliste. « Car rapidement l’interrogatoire brutal des Marocains vient à bout de Ben Barka. Il décède, précise Bergman, asphyxié après plusieurs plongées dans un bain d’eau croupie ». « Enterré par les Israéliens en forêt de Saint-Germain avec un produit destiné à accélérer la décomposition du corps au contact de l’eau, il disparaît à la faveur des pluies automnales », énonce encore L’Obs !

Mossad : les dents de la mort

D’autres aux affaires célèbres sont évoquées dans ce livre, certaines déjà connues, mais avec ici des détails inédits. Ce journaliste israélien raconte ainsi la mort, le 29 mars 1978, de Wadie Haddad, chef de la branche armée du Front populaire de Libération de la Palestine, le FPLP, décédé dans un hôpital de Berlin-Est « dans d’atroces souffrances ».

Pour l’éliminer, les services secrets israéliens auraient utilisé une « arme indétectable », en échangeant, via une taupe infiltrée dans l’entourage de leur cible, « son tube de dentifrice contre un autre, d’apparence identique, mais contenant une toxine mortelle mise au point dans les laboratoires israéliens. Chaque jour, en se brossant les dents, Wadie Haddad s’empoisonne donc un peu plus. Lorsque les effets sur sa santé apparaissent, il est trop tard », affirme l’auteur de ce livre cité par L’Obs. Lequel hebdomadaire ne manque pas de souligner que les fiascos par lesquels se sont soldées certaines opérations secrètes de ces espions israéliens « qui tuent » ont déstabilisé le Mossad.

Mais dans ce domaine, la France n’est pas en reste. Selon le journaliste français Vincent Nouzille, auteur d’un livre publié il y a neuf ans et intitulé Les tueurs de la République (Fayard), « depuis les attentats, on peut régler leur compte à des djihadistes français, dit-il à L’Obs. On a brisé un tabou : on tue des Français et on n’a aucun état d’âme. Il faut que le moins possible de djihadistes rentrent sur le territoire national. Et effectivement, très peu reviennent ».

Adjani : mise en scène au Sénégal

Ces révélations sur la star de cinéma Isabelle Adjani... Il n’est pas ici question de mondanités mais, notamment, d’une société offshore. Selon L’Express, le Parquet national financier aurait ouvert « une enquête préliminaire pour blanchiment de fraude fiscale » (…) après la publication des« Panama papers ». « Eh oui : le nom de la star apparaît en clair dans la base de données sur les montages offshore ».

Cet hebdomadaire affirme qu’Isabelle Adjani est actionnaire « en nom propre » d’une société « immatriculée en juillet 2014 dans les îles Vierges britanniques ».

« En examinant les relevés bancaires de l’actrice, les enquêteurs sont tombés sur (des) fonds reçus d’un conseiller du président du Sénégal : Diagna Ndiaye », membre du CIO et président du Comité olympique sénégalais, « tout en étant lié au groupe Mimran », complète L’Express. Selon cet hebdomadaire, en 2013, Diagna Ndiaye aurait « versé 2 millions d’euros sur le compte français de la star », après la signature d’un contrat de prêt que ce journal affirme avoir consulté. L’Express précise que « l’un des enjeux » de l’enquête préliminaire est de vérifier si ce prêt a bien été « déclaré » au fisc français.

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