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Afrique économie

France-Kenya: deuxième édition de Business Beyond Borders

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Promouvoir en France les opportunités d’affaires au Kenya, c’est l’objectif que s’est fixé le KFBC, le Kenya France Business Club, créé en 2015, qui veut mettre en lumière le potentiel de l'investissement, du commerce et du tourisme que représente ce pays d’Afrique de l’Est. L’Association s’adresse en priorité aux quelque 3 000 Kényans qui vivent en France, ainsi qu’à ceux qui sont installés ailleurs en Europe, autour des activités culturelles et sportives notamment, mais pas seulement.

Capture d'écran du site Business Beyond Borders.
Capture d'écran du site Business Beyond Borders. http://www.businessbeyondborders.info/
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Le KFBC a initié des forums économiques : Business Beyond Borders a tenu sa 2e édition le 8 juin à Paris. Veronica Kariuki, Présidente de l’association : « La première édition a été faite en 2016. Les sujets étaient les secteurs du tourisme, de l’environnement et de l’énergie. Cette fois, c’est l’agro-business ; on a en fait essayé de focaliser sur les big four du président kényan. L’industrie et l’agro-business font partie de ces priorités. On espère donc qu’on aura beaucoup plus de participations des sociétés françaises lors de notre prochaine édition. »

Même si le KFBC a eu beaucoup de demandes des petites et moyennes entreprises françaises qui veulent créer une activité au Kenya, elles étaient peu présentes au forum de cette année. Parmi les grandes entreprises représentées, il y avait notamment Dassault Systèmes, filiale du groupe Dassault. Jacques Kurkdijan, responsable du développement de Business en Afrique.

« Dassault Systèmes développe des logiciels pour l’industrie manufacturière. Nos grands clients, ce sont Boeing, Airbus, Toyota, Renault, Peugeot, mais pas uniquement dans l’aéronautique et l’automobile, aussi dans d’autres domaines. Nous avons signé un partenariat avec une société locale, qui s’appelle M-Tech et qui revend une partie de nos logiciels. Elle va être notre fer-de-lance au Kenya. C’est comme ça que nous fonctionnons aujourd’hui sur le continent africain : nous cherchons des compétences locales. Nous sommes en train de faire des propositions sur l’éducation dans les TVET Colleges – Technical and Vocational Education and Training – pour tous les étudiants et les jeunes kényans qui veulent s’intéresser aux nouvelles technologies que l’on développe chez Dassault Systèmes. »

Balance commerciale largement déficitaire pour le Kenya

Dans une Afrique de l’Est où les entreprises françaises sont peu représentées, leur intérêt croît de plus en plus. Jacob Godana, l’un des responsables de la KNCCI, la Chambre de commerce et d’industrie du Kenya.

« Le Kenya et le plus grand client de la France au sein de la Communauté est-africaine. En 2017, la France a vendu au Kenya des marchandises d’une valeur de 359 millions de dollars et le Kenya a exporté des produits en France pour une valeur de 76,2 millions de dollars. La balance commerciale est donc largement en faveur de la France, qui achète du Kenya des légumes, des fruits, des fleurs coupées, du café, de l'huile et du coton. »

Les échanges franco-kényans sont appelés à augmenter, mais le Kenya voudrait tendre vers une balance commerciale équilibrée.

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