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Afrique économie

Afrobytes, 3e édition, se transforme en forum d'opportunités

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Les rencontres Afrobytes, le hub dédié à l’innovation technologique africaine, se tiennent depuis le jeudi 7 juin à Paris. Ce très jeune rendez-vous annuel de deux jours qui a démarré en 2016 prend de plus en plus d’importance.

La montée de l’industrie technologique africaine est au coeur de la 3e édition d'Afrobytes.
La montée de l’industrie technologique africaine est au coeur de la 3e édition d'Afrobytes. CC0 Pixabay/rawpixel
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Afrobytes était il y a trois ans une simple conférence sur l’Afrique et l’innovation, son orientation a bien changé, selon Haweya Mohamed, co-fondatrice de l’événement aux côtés d’Amin Youssouf.

« Aujourd’hui c’est devenu une vraie market place, où les participants viennent  chercher des éléments opérationnels pour avancer dans leur stratégie africaine », dit Haweya Mohamed. « On a eu en septembre dernier [2017] 14 start-up africaines qui sont venues au Medef [le principal syndicat du patronat français], elles ont fait un tour en Europe ; on a eu des investisseurs qui sont venus, très intéressés par les projets et qui nous ont dit : comment fait-on demain si on veut prendre des nouvelles de la start-up ? C’est vraiment ça qu’on essaye de mettre en place, d’être un petit peu l’intermédiaire entre tous ces acteurs. »

Une technologie qui se simplifie

Avec un thème aujourd’hui sur la montée de l’industrie technologique africaine, Afrobytes, que fréquentent des startups qui ont grandi, comme le groupe Wari. Créé il y a dix ans, c’était au départ une plateforme de commerce en ligne. Elle s’est aujourd'hui diversifiée. Et la faible couverture de l’internet haut débit n’est pas un gros handicap, selon Jean-François Rochet, responsable marketing de Wari.

« La technologie aujourd’hui se simplifie. Il est plus facile d’accéder à la donnée que ça n’était le cas hier et il y a beaucoup d’acteurs qui investissent dans ce domaine. Mais pour pouvoir investir, il faut un modèle économique », explique Jean-François Rochet. « Et là aussi, Wari a une carte à jouer. Parce qu’on permet de trouver des modèles économiques pour des acteurs qui vont offrir de l’électricité en pré-paiement, des plans data à la journée, qui vont offrir une infrastructure qui pourra être monétisée, car ces acteurs ont besoin de vivre, on va contribuer au développement des infrastructures sur le continent, qui lui-même va contribuer au développement de l’entreprenariat. »   

Internet par satellite pour combler « un désert numérique très grand »

Fournisseur de l’internet haut débit par satellite, le groupe européen Eutelsat ne pouvait qu’être présent à l’événement Afrobytes. « Nous avons un satellite qui opère déjà en Afrique, qui permet l’internet par satellite à des coûts très abordables », dit Jean-Claude Tshipama, PDG de l’activité broadband en Afrique d’Eutelsat : Konnect Africa. Puis il ajoute : « Chez Konnect Africa, nous pensons que l’Afrique a besoin, pour se développer économiquement et socialement, d’accès internet haut débit. Or, le désert numérique y est encore très grand. Au travers de la marque Konnect Africa, nous voulons apporter une solution pour les Africains. »

La connectivité internet accélère aussi celle des acteurs économiques, mais pour un développement viable et durable du continent africain, elle devra aller de pair notamment avec un accès universel à l'électricité.

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