On estime aujourd’hui à 510 le nombre de détenus condamnés dans des procédures terroristes. Ils sont plus du double condamnés de droit commun, à être identifiés comme radicalisés. Une grande partie d'entre eux devraient quitter leurs cellules, d'ici l'an prochain, date à laquelle leurs peines arriveront à leur terme.Un contingent qui constitue «un risque majeur», selon les mots du Procureur de la République François Molins, parce que la prison n'est pas un antidote à la radicalisation. Un constat appuyé par le bilan plus que mitigé des unités dédiées, censées prévenir la contagion des idées, où par la fermeture du premier et pour l'instant unique centre de désengagement et de prévention, l'an passé. Parce que le manque de moyens et de savoir-faire rend la tâche éminemment complexe, et qu'il n'y a, à ce jour, pas de recette miracle en la matière.Peut-on, sait-on déradicaliser un détenu ?Quelles réponses apporter à une problématique qui se heurte à celle de la surpopulation carérale ?On en parle, avec nos invités.
Pour en débattre :
- Marie Cretenot, juriste et responsable du plaidoyer à l'Observatoire international des prisons (OIP)
- Thomas Klotz, avocat au Barreau de Paris.
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