Accéder au contenu principal
Agenda culture Afrique

Agenda culture Afrique du 20 au 26 mai 2018

Publié le :

Où sortir la semaine prochaine ? L’agenda culturel africain avec Anne Bocandé, rédactrice en chef d’Africultures.

Pochette de l'album «The Blackest Joy» de Aka Naru.
Pochette de l'album «The Blackest Joy» de Aka Naru. The Blackest Joy
Publicité

La poétesse américaine Akua Naru, qui vit en Allemagne, vient de sortir son nouvel album, The Blackest Joy. Et c'est un événement.

Coup de coeur, ce troisième album de la poétesse est un bijou. Et nous en parlons ce matin sur RFI car l’artiste offre des titres sublimes imprégnés fortement de ses origines ouest-africaines et de ses nombreux séjours sur le continent africain. Sur cet album, Latanya Hilton de son nom de naissance, invite par exemple le légendaire artiste de l’éthio Jazz Mulatu Astatke, éthio jazz qui désigne du jazz imprégné de musiques traditionnelles éthiopiennes. La chanteuse ougandaise Sandra Suubi est aussi invitée d'Akua Naru sur The Blackest Joy. Dans cet album, encore une fois, on est vraiment embarqué par la richesse des textes et par des productions musicales qui puisent dans l’univers hip-hop de l’artiste, tout autant que dans ses références soul et bien d’autres alliances qu’elle propose avec brio.

Ce matin, focus sur le titre « My Mother’s Daughter », un texte hommage à la féminité africaine, avec un clip tourné à Lomé que je vous invite à aller découvrir...

Direction Abidjan pour une exposition consacrée à la thématique des migrations.

Jacob Bleu, artiste peintre, plasticien, ivoirien, s’empare en effet de cette thématique érigée par les politiques internationales comme une problématique des sociétés contemporaines. Il l’aborde à l’échelle individuelle, à l’échelle de celle ou celui qui part, qui n’a d’autre choix que de partir en quête d’une vie meilleure. Son exposition est faite de peintures, photographies, dessins mais aussi de musiques et sonores. Et elle est visible à l’Institut français d’Abidjan jusqu’à la fin du mois de mai.

Notez la participation, à cette exposition, du collectif Au nom du slam dont les membres ont créé un spectacle, que j’ai pu voir il y a quelques mois à Babi, qui questionne l’immigration, le choix du départ, la question des regards de ceux et celles qui restent, de ceux des populations en pays d’accueil. Des textes puissants mis en musique par ce collectif de slameurs et slameuses bien connu de Côte d’Ivoire. Le spectacle s’intitule « Derrière l’eau », l’exposition de Jacob Bleu « Migrations #1 ».

Et puisqu'on parle de migrations : un roman qui place cette thématique au coeur de son propos vient d’être récompensé.

Décidément nous n’avons pas fini d’entendre parler du jeune romancier sénégalais Mohamed Mbougar Sarr. La semaine dernière, nous faisions un focus sur son dernier roman, « De purs hommes » qui vient de paraître et s’empare de la thématique de l’homosexualité ou plus spécifiquement de l’homophobie au Sénégal. Aujourd’hui, cet auteur de 28 ans vient d’être récompensé du Prix Littérature-Monde au festival international de littérature Etonnants voyageurs, qui se tient chaque année, en France. Récompensé pour « Silence du choeur ». Un roman puissant qui se passe en Italie, terre d’arrivée de nombreuses personnes ayant traversé la Méditerranée en quête d’une vie meilleure.

Sachez par ailleurs, que la dernière revue Africultures, intitulée « Objet d’inhumanité : frontières traversées migrations » questionne également tout ce qui peut se jouer aujourd’hui dans la question éminemment politique des frontières. Y participent des personnalités artistiques de renom à l’instar du romancier Abdourahman Waberi, la chanteuse malienne Oumou Sangaré ou encore le dramaturge congolais Dieudonné Niangouna. La couverture de la revue est signé par l’artiste éthiopienne Aïda Muluneh.

Direction Luanda pour la première édition du festival des musiques du continent africain.

Un festival ambitieux de par son nom même... et qui commence modestement par une programmation sur deux jours de trois groupes de musiciens, plus ou moins installés sur la scène internationale, venus de différents espaces du continent africain. A commencer par le groupe ouest-africain Debademba, composé du chanteur Mohamed Diaby et du guitariste Abdoulaye Konaté. Je vous conseille vivement d’aller écouter, si vous n’êtes pas à Luanda le week-end prochain pour les entendre sur scène, leur dernier album sorti il y a quelques mois….Sanikoya.
Le festival des musiques du continent c’est aussi la programmation de Majid Bekkas Trio, chantre des musiques gnaouis d’Afrique du nord, qu’il mêle aux rythmes jazz et blues

Et enfin, découvrez tout le talent d’un jeune artiste angolais,Toty Sa’med. Il sera accompagné sur scène de l’artiste Nayela Simões, chanteuse et guitariste. Pour vous donner un avant-goût, je vous partage ce matin une reprise, par Toty Sa’med d’un titre phare de l’artiste angolais légendaire, Bonga, que vous allez sûrement reconnaître. Et donc pour ce qui est du festival des musiques du continent africain, ça se passe, vendredi et samedi, au mémorial Agostinho Neto et à la Casa das Artes. Et ce, à l’initiative de l’Alliance française de Luanda.

On retrouve ces informations et bien d’autres actualités culturelles sur www.africultures.com et sur la page Facebook de vos médias : Africultures/Afriscope.

 

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.