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Revue de presse Afrique

A la Une: IBK candidat

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Le président malien Ibrahim Boubacar Keita, le 13 décembre 2017.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keita, le 13 décembre 2017. AFP/Ludovic Marin
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Cette fois, c’est quasi-officiel : au Mali, rapporte La Dépêche, « le Président Ibrahim Boubacar Keïta, a reçu en audience samedi au Palais Présidentiel de Koulouba les membres de la plateforme d’alliance électorale et politique qui soutient son action à la tête de l’Etat. Les membres de cette plateforme, constituée de 67 partis politiques, ont demandé à IBK d’être leur candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet prochain et l’ont assuré de leur soutien et de leur accompagnement sans faille pour assurer sa réélection à un deuxième mandat dès le premier tour de scrutin. »

Le lendemain, c’est-à-dire, hier dimanche, IBK faisait connaître sa disponibilité à se présenter au scrutin de juillet.

Le retour de l’armée malienne à Kidal

Mais pour l’heure, ce qui retient surtout l’attention de la presse de la sous-région, c’est le retour de l’armée malienne à Kidal… Tout un symbole : « dans la nuit de jeudi à vendredi, un détachement de l’armée régulière malienne est arrivé à Kidal, pointe ainsi Aujourd’hui à Ouaga. Mais il n’y est pas arrivé en maître des lieux, mais en "invité", escorté par les forces internationales, puis placé dans le camp qu’il avait fui il y a presque six années de cela. L’objet de la présence des soldats maliens : intégrer le MOC, Mécanisme opérationnel de coordination. Le MOC, rappelle Aujourd’hui, est inscrit dans l’accord d’Alger. Sa mission est d’arriver à mettre sur pied une équipe tripartite composée de militaires "normaux" et de deux sections rivales des groupes armés qui écument le nord du Mali : les combattants des mouvements de l’Azawad et ceux affirment se battre pour l’intérêt gouvernement, formés notamment par le Gatia. L’idée, poursuit le quotidien ouagalais, est de réussir à les transformer en véritables "frères d’armes" qui vont patrouiller dans la zone et s’en prendre à tous les djihadistes ou terroristes. La conclusion de toute cette procédure est d’atterrir avec douceur et tact sur le tarmac du processus Désarmement démobilisation et réinsertion, présenté comme étant la dernière étape vers un retour définitif de l’armée malienne dans le Nord Mali. »

Premier pas

Le président de la CMA, la Coordination des mouvements de l'Azawad, Alghabass Ag Intallah, confirme cette présence dans les colonnes du quotidien malien Le 22 Septembre : « Nous sommes engagés pour la paix et la réconciliation nationale, affirme-t-il. Chaque fois qu’on prend le soin de bien négocier les étapes, avec notre accord, il n’y aura aucun problème. Mais si l’on veut forcer les choses, les faire sans notre consentement, il y’aura toujours des difficultés de mise en œuvre. Cette fois-ci, nous avons donné notre assentiment, dans le cadre du MOC pour la venue des représentants de l’armée. La plateforme et la CMA doivent se joindre à eux pour les patrouilles mixtes. »

Alors, pour l’instant, les soldats maliens à Kidal ne sont qu’une poignée : 17 hommes au total. Mais c’est un premier pas. « Et s’il y a une personne qui peut se frotter les mains en premier, c’est bien Ibrahim Boubacar Keita, relève Le Pays. Et pour cause, l’homme en avait fait la promesse au peuple malien, pendant la campagne de la présidentielle passée. Maintenant que cette promesse est en voie d’être tenue, il peut s’en servir comme argument de campagne pour la présidentielle à venir. »

La 13e biennale de l’art africain contemporain…

A la Une également : Dak’Art, la biennale de l’art africain contemporain…

Avec de nombreuses pages dans la presse sénégalaise, notamment dans le quotidien Enquête qui revient sur l’inauguration, samedi, de la maison d’Ousmane Sow, le célère sculpteur disparu en 2016, l’ « Auguste Rodin » du Sénégal, comme le surnomme le journal ; Enquête s’attarde également sur l’opéra Madiba le musical, présenté vendredi soir au Grand Théâtre national de Dakar, qui met en musique la vie de Nelson Mandela ; il y a aussi la Biennale des mômes, pointe le quotidien dakarois, avec des ateliers artistiques, des séances de poésie, de lecture et des expositions. Le but de cette Biennale des mômes est bien sûr de sensibiliser les enfants aux différentes expressions artistiques contemporaines.

Enfin, Enquête résume bien aussi la portée de cette 13e biennale de l’art africain contemporain avec cette réflexion : « la vocation de la Biennale n’est pas de jouer sur une seule gamme chromatique des émotions mais de laisser porte-ouverte à toutes les expressions, à toutes les sensibilités, quitte à choquer parfois si l’intention de l’artiste est de susciter en nous un sentiment de révolte pour secouer notre endormissement face à l’état chaotique du monde. »

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