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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: l’an 01 d’Emmanuel Macron

Publié le :

Emmanuel Macron, célébrant sa victoire au Louvre, le 7 mai 2017.
Emmanuel Macron, célébrant sa victoire au Louvre, le 7 mai 2017. REUTERS/Christian Hartmann
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Demain lundi 7 mai, cela fera pile un an que le successeur de François Hollande aura revêtu son costume de président.

Un anniversaire marqué ce matin par un exposé de sa politique étrangère. Dans un entretien au Journal du Dimanche, Emmanuel Macron se fait volontiers maçon, puisqu’il dit à cet hebdomadaire vouloir « remaçonner » la stratégie avec Donald Trump en se focalisant sur « le politico-militaire et la lutte contre le terrorisme ». Le chef de l’Etat explique au JDD qu’il « parle au président américain en sachant parfaitement que sa politique étrangère répond toujours à ses objectifs de politique intérieure », avec un « prisme anti-iranien ».

Au sujet de la Syrie, le président français assure que Donald Trump « n’avait pas décidé le 8 avril » de sa réaction aux attaques chimiques. « Je lui dis que Bachar al-Assad nous teste dans cette nouvelle séquence, qu’il n’est pas question de faire la guerre à la Syrie, mais que compte tenu des preuves dont nous disposons, notre frappe conjointe sur des seuls sites chimiques est décisive pour notre crédibilité et pour contenir le permis de nuisance du régime », déclare Emmanuel Macron au JDD.

Au sujet de l’accord nucléaire iranien, Emmanuel Macron assure qu’il essaie de rappeler à Donald Trump la « logique interne des différents dossiers liés à l’Iran ». (source AFP)

Au sujet de Vladimir Poutine, Emmanuel Macron dit au JDD que le président russe a « compris que je ne suis pas un néoconservateur, je ne suis pas interventionniste, je ne veux pas faire la guerre au régime syrien ».

Macron : ni de gauche, ni de gauche

Macron qui parle à Trump… C’était lors d’une visite d’Etat très… glamour il y a deux semaines à Washington. Et cette semaine, à la Une de Paris-Match, c’est en smoking qu’Emmanuel Macron est en marche sur le tapis rouge de la Maison-Blanche, se rendant main dans la main avec son épouse Brigitte au dîner d’Etat du 24 avril dernier à Washington. Mais ça n’est pas l’an 01 du chef de l’Etat que fête cette couverture de Match, c’est déjà l’« An II », avec, en France, « le défi des réformes ».

Et quel défi ! En économiste féru de comptabilité qu’il est, le magazine Challenges dresse en Une le « premier bilan » d’Emmanuel Macron, en ouvrant lui aussi ce qu’il appelle « le grand débat sur les réformes » par un sondage Odoxa indiquant que 58 % des Français ont une « mauvaise » opinion de la politique économique et fiscale conduite par le président, contre 42 % qui en ont une « bonne » ; que 70 % des Français jugent la politique qu’il mène depuis un an « favorable aux entreprises » ; que 69 % la jugent plutôt « de droite » ; et 72 % ne la trouvent pas « socialement juste » ! Résultat, un an de « frustration », estime Challenges.

Pour célébrer les « noces de coton » entre la France et son nouveau président, le très droitier Figaro Magazine applaudit. « Il y a indéniablement un pilote dans l’avion », apprécie Le Fig Mag.

Quant à l’hebdomadaire Politis, qui est à la gauche ce Le Figaro Magazine est à la droite, il lance en une que Macron, c’est « la droite parallèle ».  

D’où cette question, Norbert, Emmanuel Macron l’équilibriste aurait-il perdu l’équilibre entre la gauche à droite ? :

En tout cas, après un an passé à l’Elysée, Emmanuel Macron, c’est « l’acrobate », lance L’Express. Car pour cet hebdomadaire, la « vraie nature » du président fait « toujours question ». Et ce journal se demande si c’est un « prophète » ou un « illusionniste » que les Français ont élu il y a un an.

Comme l’explique à sa manière l’hebdomadaire Society, à la Une duquel Emmanuel Macron ouvre la bouche et laisse fuir son regard, le président français est « en marge ! ».

Macron de droite ? Depuis le milieu de la semaine, l’arrivée dans les kiosques à journaux de l’édition américaine du magazine Forbes, c’est à se le demander.

Tout sourire en couverture de ce journal, Emmanuel Macron y est baptisé « leader of the free markets », autrement dit « chef de file des marchés libres ». C’est dans Forbes que le président a annoncé la suppression de l’exit tax, qui a pour objectif d’éviter les délocalisations fiscales.

Bolloré : ses meilleurs ennemis

Teint défait, bras croisés, regard dissimulé derrière des lunettes de soleil, Vincent Bolloré est en Une de Marianne sous ce titre : « la chute » ! Sur pas moins de dix pages, cet hebdomadaire récapitule les différents épisodes de ce qu’il appelle un « séisme », mais aussi une « déflagration internationale », la mise en examen de l’homme d’affaires breton.

Les ennuis de Vincent Bolloré donc, mais aussi, vous le disiez, ses meilleurs ennemis. Le premier est français, il s’appelle Jacques Dupuydauby, et il a reçu la visite de l’hebdomadaire L’Obs. Selon ce journal, c’est « l’ennemi juré » de Bolloré. Le second est américain, il s’appelle Paul Singer et c’est l’hebdomadaire Les Echos Week-End qui brossent son portrait. Paul Singer, c’est « l’ennemi américain de Vincent Bolloré », qui vient de détrôner l’homme d’affaires breton à la tête du groupe Telecom Italia.

Bolloré/Guinée : en quête de justice

Concernant la Guinée, L’Obs se demande justement, au sujet du conflit entre Jacques Dupuydauby et Vincent Bolloré si une « première plainte » contre ce dernier et qui avait déposée par la société Getma International, filiale du groupe Necotrans, évincé de la gestion du port de Conakry au bénéfice du groupe Bolloré, n’avait pas été « étouffée » en 2011 par la justice française. Dans cette plainte, les avocats de Getma écrivaient que « la campagne (d’Alpha Condé, le président élu en 2010, NDLR) avait été assurée pour la communication, les affiches, etc., par la société Euro RSCG (qui deviendra Havas), filiale du groupe Bolloré ». Un peu plus d’un mois après le seul acte d’instruction dans cette affaire, le parquet financier de Paris « classe enquête sans suite, sans aucune explication, sans perquisition », énonce L’Obs. Sic transit…

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