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Chronique des droits de l'homme

Pérou, le poids du passé: le cas Fujimori

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Au Pérou, après la crise politique qui a poussé l’ancien président Pedro Pablo Kuczynski à la démission le 21 mars, le nouveau président Martin Vizcarra tente de rassembler les Péruviens très divisés. Deux facteurs ont déclenché cette crise : d’abord en décembre dernier lorsque l’ex-président surnommé PPK a gracié l’ancien dictateur Alberto Fujimori pourtant condamné à 25 ans de prison pour crimes contre l’humanité et corruption, puis lorsque PPK a été rattrapé par une affaire de corruption dans le scandale Odebrecht. Les défenseurs des droits de l’homme, eux, n’ont pas l’intention de baisser les bras et plusieurs associations espèrent que la Cour interaméricaine des droits de l’homme demandera l’annulation de la grâce de Fujimori. En attendant, ces associations continuent de travailler sur plusieurs massacres attribués à l’ex-dictateur Fujimori. C’est le cas de Gloria Cano, à la tête de l’Association péruvienne des droits de l’Homme, que Véronique Gaymard a rencontré.

Alberto Fujimori en janvier 2018.
Alberto Fujimori en janvier 2018. AFP
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