Troisième et dernier volet de notre série consacrée à la langue alsacienne, en partenariat avec la Délégation générale à la Langue française et aux langues de France. Et c’est à la culture en langue alsacienne que nous allons nous intéresser aujourd’hui : c’est là que se concentre toute la valeur de cette langue. On l’a compris l’alsacien est une variante de l’allemand et sa singularité se marque essentiellement à l’oral. On comprend donc facilement qu’il porte une culture orale.Bien sûr, il y a les contes, les légendes, les berceuses mais le déclin d’une vie proprement rurale ou villageoise et le déclin de la langue alsacienne elle-même ont largement réduit ces expressions. En revanche, le théâtre en alsacien est encore tout à fait vivant. Et il ne s’agit pas du tout d’un divertissement de l’élite : très populaire, le plus souvent comique et même proche de la farce, il garde une belle vigueur et un public nombreux. Et c’est une belle façon de contribuer à la vivacité de la langue et de la rendre désirable.Roger Siffer, depuis plus de 40 ans, est un passeur de culture alsacienne. En 1984, il ouvre la Choucrouterie : c’est là qu’il fallait aller évidemment. Ensuite, nous irons à la rencontre du Mir Redde Platt, festival de la langue francique, en usage en Moselle, et qui fête ses 20 ans en ce mois d’avril. Hervé Atamaniuk, son directeur nous invite à Sarreguemines à l’occasion de cet anniversaire.
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