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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: Macron «chef de guerre»

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Le président de la République française, Emmanuel Macron.
Le président de la République française, Emmanuel Macron. AFP/Ludovic Marin
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On l’attendait sur des sujets tels que les grèves dans les chemins de fer en France, ou l’agitation dans certaines universités, mais à n’en pas douter, ce sera « l’opération Hamilton », nom de code, révélé par Le Parisien Dimanche, des frappes en Syrie des Américains et de leurs alliés, français et britanniques, qui vont avant tout s’inviter ce soir au nouvel entretien, le deuxième en trois jours, que le président aura accordé à la télévision et la presse en ligne. Ce soir, c’est en effet sur BFM TV, mais aussi sur Mediapart qu’Emmanuel Macron répondra aux questions de Jean-Jacques Bourdin pour BFM et Edwy Plenel pour Mediapart.

A ces interviewers-vedettes, deux heures durant, Emmanuel Macron va expliquer sa décision d’intervenir aux côtés des Etats-Unis et du Royaume-Uni, première opération militaire d’envergure du chef de l’Etat depuis qu’il est à l’Elysée, il y aura bientôt un an.

Wauquiez : « oui » à l’armée française, « non » à Macron

Emmanuel Macron va pouvoir ainsi répondre aux premières critiques sur cette intervention qui n’a pas provoqué d’union sacrée. C’est ainsi que le président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez, déclare dans Le Journal du Dimanche ne pas croire à « l’utilité de frappes punitives ». Et il précise : « frapper pour frapper, pour donner le sentiment de faire quelque chose, sans qu’il y ait une quelconque stratégie derrière, je n’en comprends ni l’utilité ni le sens », tout en estimant que la « priorité » d’Emmanuel Macron doit être de « lutter contre les islamistes », la nôtre étant, selon Laurent Wauquiez, « d’empêcher Daech de pouvoir contrôler un pays ».

Chef de guerre Macron ? Etant également rappelé que, cette semaine, le chef de l’Etat a également lancé 2 500 gendarmes à Notre-Dame-des-Landes pour chasser les « zadistes », ces occupants illégaux d’un site de l’ouest de la France sur lequel un projet controversé d’aéroport avait été envisagé avant d’être finalement abandonné, le président français aura donc placé cette semaine « sous le sceau de l’autorité », souligne Le Parisien Dimanche.

Mélenchon : « la chienlit » !

Critique à droite, donc, mais aussi à gauche, avec Jean-Luc Mélenchon, qui donne de la voix ce matin. Le leader de La France insoumise accuse Emmanuel Macron d’être devenu « le chef de la droite » et il dénonce sa « dérive autoritaire spectaculaire ». Dans Le Journal du Dimanche, Jean-Luc Mélenchon lance carrément ce très gaullien slogan : « La chienlit, c’est Macron » ! Et comme le président a dit qu’il avait des preuves de l’utilisation d’armes chimiques par la Syrie, Mélenchon déclare dans Le JDD au sujet de ces preuves : «  Qu’il les montre, et il nous convaincra ! »

Macron : la France « façon-puzzle »

Emmanuel Macron est également à « la Une » de Marianne, mais sous son plus mauvais jour. L’hebdomadaire, qui a fait son lifting, traite le président de « dynamiteur », car, selon ce journal, Emmanuel Macron « méprise les syndicats, ignore les cheminots, maltraite les fonctionnaires, étouffe le Parlement, provoque les laïcs et cajole les catholiques », rien de moins.

Confraternité : « Plenel-bashing »

Et comme, ce soir, le président a rendez-vous avec Mediapart sur le plateau de BFM TV, le magazine Le Point s’en prend vivement aux journalistes Edwy Plenel, fondateur de Mediapart, en exhumant un papier écrit dans la revue « Rouge » en 1972 par Edwy Plenel et dans lequel il soutenait « inconditionnellement » l’assassinat de onze athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de Munich. Le Point écrit aussi que, « plus récemment », Plenel a désigné Charlie Hebdo comme cible.

Hollande : des souvenirs, des regrets aussi

A l’occasion de la sortie de son livre, l’ancien président français est en effet à « la Une » de L’Obs. L’ancien président y admet quelques regrets. « Par nature, François Hollande n’est pas homme à se flageller. Pourtant, tout au long du livre, l’ancien président confie des regrets. Avoir trop parlé, d’abord. “J’ai pris conscience que la démultiplication de la parole, loin de me rendre familier aux Français, m’en éloignait (…) à s’inviter en permanence chez les gens, ils finissent par vous fermer leurs portes. A vous voir, ils ne vous regardent plus. A saturer l’espace, ils vous effacent», dit François Hollande dans L’Obs, admettant aussi qu’il n’aurait pas dû s’exprimer sur le cas Leonarda, cette collégienne rom interpellée lors d’une sortie scolaire. C’était une « erreur », admet-il. La déchéance de nationalité, qu’il avait proposée devant le Congrès à Versailles au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, lui a fait perdre la « gauche morale ». Il s’agit là du « premier regret » de François Hollande, qui dit ne nourrir aucune « ambition politique », mais qui souligne qu’il n’a pas « renoncé à la politique ».

Halliday : la veuve de papier

Pour la première fois depuis la mort du chanteur Johnny Halliday, son épouse se confie, et elle fait longuement dans le magazine Le Point. Laëtitia Hallyday raconte son histoire d’amour, la vie avec Johnny, pas toujours facile, sa maladie et sa fin. Elle égratigne les premiers enfants du chanteur, David et Laura, qui ne sont pas souvent venus voir leur père quand il était malade, selon elle. « David attendu six mois pour venir et Laura, quatre », dit-elle au Point. Mais Laëtitia se dit aussi prête à enterrer la hache de guerre. « Je les attends à bras ouverts. On est une famille ! », lance-t-elle au magazine.

Kristeva : « espion, lave-toi ! »

Retour sur un sujet évoqué ici même la semaine dernière, concernant le passé d’espionne attribué par L’Obs à la psychanalyste Julia Kristeva. L’intéressée dément tout lien avec les services secrets bulgares. Julia Kristeva affirme qu’il s’agit d’information « imaginaire ». Et elle se dit contrainte de démentir à nouveau. « Je maintiens n’avoir jamais d’une quelconque façon participé à de telles activités ». Dont acte.

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