Lima, au Pérou, est en cette fin de semaine la capitale du continent américain. Un sommet des Amériques s'y déroule en présence des chefs d'État de la région. Les États-Unis sont représentés par leur vice-président Mike Pence et le Vénézuéla est absent, car son président Nicolas Maduro est persona non grata.Côté péruvien, c'est aussi une bizarrerie. Le président élu en 2016, Pedro Pablo Kuyczynscki a été poussé à la démission il y a trois semaines pour une affaire de corruption. Lui a succédé le vice-président Martin Vizcarra. Un mauvais sort semble d'ailleurs poursuivre les dirigeants péruviens. Les deux prédécesseurs de Kuczynski sont l'un en fuite aux États-Unis, l'autre en prison au Pérou. Tous deux pour des affaires financières. L'argent semble donc au cœur de la politique péruvienne et l'argent, c'est ce qui nous intéresse à Eco d'ici Eco d'ailleurs. Pas seulement l'argent sale, mais aussi l'argent propre. Nous allons donc parler de l'économie péruvienne, de ce pays andin dont le sous-sol est si riche en minerais, dont la croissance a été très forte au cours de la dernière décennie, mais dont 70% de la population travaille dans le secteur informel.Pour parler de tout cela, trois invités.
- Xavier Ricard Lanata, haut fonctionnaire franco-péruvien et ancien directeur des partenariats internationaux de l'ONG CCFD-Terre Solidaire.
- Carolina Arce-Ortiz, péruvienne et en ce moment en France où elle a repris des études d'économie après celles entreprises à Lima. Dans l'intervalle, elle a travaillé a été analyste financière à la municipalité de Lima.
- Javier Herrera, en ligne depuis Lima où c'est actuellement le milieu de la nuit. Economiste à l'IRD, l'institut français de recherche pour le développement.
EXTRAIT REPORTAGE ERIC SAMSON
EXTRAIT ECONOMIE INFORMELLE
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