En Tunisie, le Parlement a décidé de ne pas prolonger le mandat de l'Instance Vérité et Dignité. Créée en 2013, elle doit faire la lumière sur les violations des droits de l'homme commises sous le régime des présidents Habib Bourguiba et Ben Ali, ainsi que sous certains gouvernements après la révolution de 2011. Son mandat arrivant à terme, l'Instance avait décidé fin février de le prolonger pour un an. Mais les parlementaires en ont décidé autrement. Ce vote est le résultat de deux jours de débats houleux. Pour Slaheddine Jourchi, un militant des droits de l'homme, le vote des parlementaires tunisiens est inquiétant, mais il est aussi la conséquence de cet échec.