C'est un rituel qui revient deux fois par an dans de nombreux pays de l'hémisphère nord. Encore le week-end du 24/25 mars 2018, tous les pays de l'Union européenne ont avancé leurs pendules d'une heure pour passer à l'heure d'été, soit une heure de moins de votre activité préférée, dormir, sortir, lire, travailler, vous pouvez choisir ce que vous voulez, personne n'est obligé de faire la même chose que son voisin. Le but affiché, c'est de faire des économies d'énergie le soir, mais à quel prix ? C'est ce que voudrait savoir le Parlement européen qui a voté une résolution pour demander à la Commission de peser le pour et le contre, car cela n'a jamais été vraiment fait. Le changement d'heure, stop ou encore ? C'est la question du jour.
Pour en débattre :
- André Klarsfeld, professeur à l’Ecole supérieure de Physique et de Chimie industrielles de la Ville de Paris, chercheur au laboratoire « Plasticité du Cerveau », et auteur de « Les horloges du vivant – comment elles rythment nos jours et nos nuits », éditions Odile Jacob
- Yves Marignac, porte-parole de l’association negaWATT, expert en matière d’énergie.
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