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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: Olivier Faure élu à la tête du Parti socialiste

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Olivier Faure a été élu premier secrétaire du Parti socialiste.
Olivier Faure a été élu premier secrétaire du Parti socialiste. AFP/Stephane de Sakutin
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Olivier Faure, le nouveau Premier secrétaire du Parti socialiste pourra-t-il rendre au parti ses lettres de noblesse ?

C’est même « mission impossible » pour Le Parisien. « Olivier Faure sauvera-t-il le PS ? », s’interroge Ouest France. « Olivier Faure, prochain patron d’un PS exsangue », titre Le Figaro. Le Monde, plus nuancé, parle lui d’un parti « à rebâtir ». « A défaut d’une vision très claire de son avenir, le Parti socialiste a au moins un nouveau visage », écrit le quotidien.

Mais ce nouveau visage est-il forcément synonyme de changement ?

Pour Le Monde, Olivier Faure s’inscrit plus dans une certaine « continuité ». C’est lui par exemple, rappelle le quotidien, qui avait « réuni derrière lui le plus de personnalités ». Comme la maire de Lille Martine Aubry, ou l’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault… Le vote d’hier, analyse Le Monde, « démontre que les militants sont encore sensibles à l’art de la synthèse, longtemps porté par François Hollande ».

Le Télégramme, lui, met en avant la « prudence » d’Olivier Faure. Grâce à laquelle il a su convaincre « qu’il serait le mieux capable de rassembler ce qu’il reste d’un PS en miettes ». Mais ce ne sera pas suffisant pour « remonter la pente », prévient le quotidien régional. Il va falloir « un changement des pratiques du vieux parti ». Il faudra aussi, et surtout, « inventer de nouvelles réponses aux inégalités sociales ».

Dans Le Parisien, un soutien d’Olivier Faure emprunte le champ lexical du bâtiment : « C’est simple, dit-il, il ne faut pas faire de la réhabilitation. Il faut tout raser, et reconstruire ».

Le journal L’Union verse également dans la métaphore « BTP », avec cette question : « Olivier Faure a-t-il les aptitudes d’un architecte, porteur des plans d’un socialisme du futur et capable d’en faire valider le permis de construire ? ».

Enfin, le Journal de la Haute-Marne estime que, même si le nouveau secrétaire parvient à rassembler au sein de son camp, il faudra ensuite « convaincre les électeurs ». Des électeurs passés à autre chose. Soit chez Mélenchon, soit chez Macron. « Le PS est encore loin du compte », tranche le journal.

Autre élection à la Une, mais élection présidentielle cette fois. Ça se passe en Russie. Le vote aura lieu demain, mais le vainqueur semble déjà connu…

Après 18 ans au pouvoir, Vladimir Poutine se dirige en effet vers un 4e mandat. « Le souverain Poutine », comme l’appelle Le Figaro.

Le Figaro qui revient sur les presque deux décennies de l’omnipotent Poutine à la tête de la Russie. Son arrivée au pouvoir, poussé par un Boris Eltsine vieillissant. Ses mesures autoritaires, durant la première décennie 2000 : mise au pas des oligarques, désignation et non plus élection des gouverneurs…

En 2008, Poutine ne peut pas briguer un troisième consécutif et laisse donc la présidence à son Premier ministre Dmitri Medvedev. Mais ce dernier le déçoit. Poutine revient donc en 2012. Et, pour « éteindre les foyers de contestation », fait adopter « les lois les plus liberticides de la période postsoviétique », rappelle Le Figaro.

Dans la foulée, début 2014, il décide l’envoi de troupes en Crimée pour préparer son annexion. Une décision qui lui vaudra les foudres de l'Europe, mais une cote de popularité record en Russie de 86 %. Pour Le Figaro toujours, ces trois dernières années ont vu une affirmation de la personnalisation du pouvoir par Poutine.

Tous les contrepoids au Kremlin ont été supprimés méthodiquement. De nombreux états-majors de grandes institutions ont été remaniés. « L’élite du pays s’est atomisée et nationalisée, analyse Nikolaï Petrov professeur de sciences politiques dans Le Figaro. La menace permanente qui pèse sur elle […] l’empêche de former des contre-pouvoirs ».

Un pouvoir de plus en plus sans partage donc, auquel l’écrivaine russe Ludmila Oulitskaïa ne voit pas de fin. Interrogée par Libération, elle pense que ceux qui votent pour Vladimir Poutine « ne s’en lasseront sans doute jamais ».

« Cet amour que lui voue le peuple va probablement se terminer le plus naturellement du monde : tous les hommes sont mortels, même s’ils font du sport », ironise-t-elle.

Pourquoi cette popularité malgré la corruption et la misère galopante en Russie ?

La République des Pyrénées tente de répondre à cette question. Selon le journal, « Poutine est l’homme de la restauration, celui qui a redonné sa fierté au peuple russe […]. Il a restauré l’image d’une Russie puissante et crainte ».

Mais, pour l’Est Républicain, « un jour, forcément le masque tombera. Et une partie de la vérité apparaîtra sur la nature profonde de Vladimir Poutine ». En attendant Poutine garde les cartes en main et cela ne devrait pas changer demain.

La Russie a été (entre autres) au programme des discussions hier à Paris entre Emmanuel Macron et Angela Merkel…

Après six mois de doute, la récente réélection d’Angela Merkel à la tête de l’Allemagne a rassuré le couple franco-allemand explique Les Dernières Nouvelles d’Alsace. La première visite officielle à l’étranger d’Angela Merkel depuis sa réélection était donc pour son homologue français.

L’objectif principal de cette visite est de réaffirmer sa volonté de réformer l’Europe avec la France.

« L’ennui » pour Les Dernières Nouvelles d’Alsace, c’est que la chancelière allemande est très affaiblie politiquement après la formation d’une coalition fragile. Et, pour le journal alsacien, « après les législatives italiennes qui ont fait monter les formations eurosceptiques, le président français a plus que besoin de la chancelière ».

Emmanuel Macron a d’ailleurs proposé à Angela Merkel de mettre en place « une feuille de route » d’ici juin. Cette volonté du couple franco-allemand de « peser sur la marche de l’Europe » ne plaît pas à tout le monde à croire Le Figaro. Elle irriterait même certains dirigeants européens.

On peut ainsi lire que le Premier ministre néerlandais les a mis en garde « contre toute tentation d’imposer aux autres leurs idées de réforme de l’Union européenne et de la zone euro ».

Dans Le Figaro toujours, un ministre français prévient : « le combat entre nationalistes et européens n’a pas encore eu lieu ». Ce ministre dit s’attendre à cet affrontement dans un an, lors des élections européennes.

Le Figaro de conclure, ce sera « l’heure de vérité pour l’Europe ».

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