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Agenda culture Afrique

L’agenda culturel africain du 4 mars au 10 mars 2018

Publié le :

Où sortir aujourd’hui et la semaine prochaine ? L’agenda culturel africain avec Anne Bocandé, rédactrice en chef d’« Africultures ».

Sudu Connexion est une société de distribution de films d’Afrique et de la diaspora créée par la journaliste et critique de cinéma Claire Diao.
Sudu Connexion est une société de distribution de films d’Afrique et de la diaspora créée par la journaliste et critique de cinéma Claire Diao. Logo Sudu Connexion
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On commence la semaine par du cinéma, à Ouagadougou.

Depuis vendredi, la capitale burkinabè accueille la 5e édition des Journées cinématographiques de la femme africaine. Ça se passe jusqu’à mercredi.

Et on peut faire le focus, ce matin, à la carte blanche offerte par le festival à Sudu Connexion, une société de distribution de films d’Afrique et de la diaspora créée par la journaliste et critique de cinéma Claire Diao.

Demain soir, elle propose la projection de deux documentaires de la réalisatrice franco-algérienne Nadja Harek, dont l’un sur les traces du mouvement hip-hop à Mayotte, le film s’appelle Mayotte hip-hop ( R ) évolution.

À voir, demain, pendant les journées cinématographiques de la femme africaine à Ouagadougou.

Demain s’ouvre, à Douala, la 3e édition d’un festival de littérature cette fois.

« Lire oxygène l’esprit », telle est la belle thématique de cette édition du festival Lire à Douala qui se tient jusqu’à jeudi prochain. Un rendez-vous annuel autour donc de la littérature, avec un concours d’écriture pour les plus jeunes, une librairie éphémère et bien sûr des rencontres avec des écrivains et écrivaines de renom.

De renom puisque cette année, Dany Laferrière ouvrira le festival à la galerie MAM de Bonanjo. Dany Laferrière, auteur prolifique haïtien canadien. Je ne saurai que vous conseiller quelques-uns de ses livres aux titres toujours très surprenants :

Le charme des après-midi sans fin, Le cri des oiseaux fous, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, ou encore Journal d’un écrivain en pyjama seront aussi présents le commissaire d’exposition Simon Njami, les auteurs Kaoutar Harchi, Djaili Amadou Amal et Muriel Same Ekobo.

Lire à Douala, c’est donc à partir de demain et je reprendrai la citation très juste que le collectif affiche pour encourager à la lecture et à son partage : « Si l’exercice de la lecture, est, par nature, solitaire, réunir les amateurs de lecture peut être salutaire. »

On entend Anne la voix d’une grande artiste sud-africaine, Miriam Makeba. Une chanteuse que tu nous fais écouter pour parler… littérature.

Tout à fait, car figurez-vous, nombre d’écrivains lient leurs œuvres à la musique. Et c’est ce à quoi s’intéressent cette année les rencontres littéraires de Niamey, au Niger.

Je vous ai fait en effet entendre le titre « Soweto Blues » de Miriam Makeba, grande militante sud-africaine contre l’apartheid, car Kidi Bebey, journaliste et auteure, lui a consacré un ouvrage pour jeune public intitulé Miriam Makeba, reine de la chanson africaine. Elle en parlera à Niamey cette semaine.

Et la musique est d’autant plus dans l’écriture de Kidi Bebey qu’elle a sorti il y a quelques mois, un premier roman, intitulé Mon royaume pour une guitare, qui part de la vie de son papa, le grand guitariste et compositeur camerounais, Francis Bebey.

Aux côtés de Kidi Bebey, à Niamey, vous avez aussi rendez-vous avec Emmanuel Dongala, professeur de chimie aux États-Unis, c’est un romancier talentueux dont personnellement je savoure chaque œuvre.

C’est aussi un amoureux de jazz. Son dernier roman La sonate à Bridgetower est une merveille, qui plonge, là plutôt dans l’univers des grands de la musique dite classique du 18e siècle.

Et puis à Niamey toujours, pour ces rencontres littéraires, place aussi à Edgar Sekloka, romancier, poète, il est aussi rappeur et crée depuis plusieurs mois un concept réussi ciné-concert sur des œuvres de Charlie Chaplin.

Pour terminer, après Femi Kuti que tu nous faisais écouter il y a quelques semaines, c’est aujourd’hui avec son petit frère Seun Kuti que nous nous quittons.

Deux frères dans les pas de leur père, le mythique Fela Kuti, artiste nigérian, disparu à la fin des années 1990, et considéré comme l’emblème de l’afrobeat Seun Kuti, son fils, vient de sortir, à 34 ans, l’album Black Times, 10 ans après son tout premier album solo Many Things.

Un album qu’il veut toujours très engagé dans les combats menés par son père, notamment celui de la lutte contre le néolibéralisme et l’exploitation du continent africain.

Seun Kuti, saxophoniste depuis son plus jeune âge, rend donc hommage dans cet album à tout un tas de figures des luttes pour les indépendances en commençant par Lumumba, Sankara, Nkrumah ou encore Ahmed Ben Bella.

Rappelons que Seun Kuti a grandi auprès de son père, à Lagos, dans ce que Fela a appelé « La République de Kalakuta », un territoire autonome, symbole de liberté, d’indépendance et d’autonomie.

On va donc écouter un extrait de ce nouvel album de Seun Kuti, un titre marqué par la présence du grand guitariste Carlos Santana.

Toutes ces informations et bien d’autres rendez-vous et actualités culturels sont à retrouver sur votre site d’information Africultures.com.

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