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Accents d'Europe

En Turquie, les pacifistes emprisonnés

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Les voix dissidentes sont à nouveau réduites au silence en Turquie. Cette fois, il s’agit de l’offensive militaire à Afrin. Lancée par le président Recep Tayip Erdogan, le 20 janvier 2018, l’opération vise une milice kurde de l’enclave syrienne d’Afrin, située tout près de la frontière turque. Activistes, journalistes, médecins, artistes ou simples citoyens, des centaines de personnes ont déjà été arrêtées pour avoir dénoncé cette intervention militaire. Le pouvoir leur reproche de soutenir le terrorisme et de ternir l’Union nationale. A Istanbul, le reportage d’Anne Andlauer.

L’offensive militaire à Afrin, lancée par le président Recep Tayip Erdogan, le 20 janvier 2018, est très critiquée par la société civile turque.
L’offensive militaire à Afrin, lancée par le président Recep Tayip Erdogan, le 20 janvier 2018, est très critiquée par la société civile turque. © Murat Cetinmuhurdar/Presidential Palace/Handout
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Pressé
C’est un jeune loup qui monte dans les rangs conservateurs britanniques, ou peut être une araignée comme le laisse supposer son surnom. En tout cas, le jeune ministre de la Défense, Gavin Williamson, se verrait bien prendre la place de Theresa May, fragilisée par le Brexit. Portrait signé, depuis Londres, Marie Billon.

Jungle urbaine
Les tours flambant neuves et les gratte-ciel en verre poussent comme des champignons à Sofia, la capitale bulgare. Une fièvre immobilière motivée par l’appât du gain, mais qui se joue de tous les codes de l’urbanisme. Une nouvelle législation doit mettre de l’ordre dans cette jungle. Reportage à Sofia de Damian Vodenitcharov.

Temple musée
C’est une curiosité architecturale sans aucun doute. Au Tatarstan, République de la Fédération de Russie située à quelque 700 km au sud de Moscou, on trouve à la périphérie de la capitale Kazan, un temple oecuménique. Un artiste tatar a dédié sa vie à faire cohabiter dans ce lieu toutes les religions, ou presque. Visite avec Etienne Bouche.

La chronique musique de Vincent Théval
Au courrier aujourd’hui, une carte postale qui nous est envoyée d’Italie par un trio suisse, Mister Milano. Et comme souvent sur les cartes postales, c’est à de jolis clichés qu’on a affaire sur le premier album du groupe, sorti il y a quelques mois. Synthétiseurs et soleil couchant, mélodies sucrées et esthétique du kitsch, rien ne manque sur ce disque qui joue consciemment aux frontières du pastiche de la variété italienne. Il faut préciser que le chanteur de Mister Milano, Max Usata, est d’origine sicilienne. Il a imaginé ce projet tandis qu’il suivait des cours de théâtre à New York. C’est là que naissent ses premières chansons en italien, sur des scènes de théâtre, avant de prendre corps sur disque, où le soleil italien est parfois voilé par des sonorités plus sombres, c’est flagrant sur le titre que je vous propose, Alta Clotura et son orgue inquiétant.

 

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