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Chronique agriculture et pêche

Le paysan africain face aux financements informels

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Dans le secteur agricole, la question du financement est une urgence absolue. Le problème concerne des centaines de millions de personnes dans le monde et en Afrique, 60% de la population. Les circuits financiers formels ont des difficultés avec le monde agricole. A cela deux raisons. Le banquier ne sait pas parler au producteur. Et de son côté, l’agriculteur ne sait pas comment fonctionne le monde de la finance. Les États africains lors des accords de Maputo en 2003 ont promis 10% des budgets nationaux au secteur agricole. Depuis, plus rien. Il reste donc la finance informelle.

Koffi Benoît Sossou, enseignant-chercheur au centre de formation et de recherche en matière de population, à l’Université d'Abomey-Calavi au Bénin, et chargé de recherche au Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur, le Cames.
Koffi Benoît Sossou, enseignant-chercheur au centre de formation et de recherche en matière de population, à l’Université d'Abomey-Calavi au Bénin, et chargé de recherche au Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur, le Cames. RFI/Sayouba Traoré
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Les choses n'ont pas toujours été ainsi : avant les fameux plans d'ajustement structurels auxquels ont été soumis de nombreux États dans les années 90, le secteur était largement encadré et subventionné par des structures étatiques. Le désengagement des divers États s'est fait de manière non structurée, ce qui a fortement entravé les efforts de la paysannerie et du secteur privé, encore aujourd'hui confrontés à d'énormes difficultés de financement. Or on sait maintenant que sans financement, il n’y aura pas de réel décollage de l’agriculture.

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