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Chronique agriculture et pêche

Gabon: la Coopérative des éleveurs de l’estuaire

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Dans l’ensemble, l’agriculture gabonaise est sous-développée et ne satisfait que 10 à 15 % des besoins alimentaires. Pour ce qui concerne le secteur de l’élevage, les conditions climatiques favorisent l’apparition de maladies tropicales endémiques et de parasitoses. Il faut ajouter des difficultés d’approvisionnement en intrants et de la faible expérience dans le métier de l’élevage. De ce fait, l’élevage est très peu développé. La contribution de l’élevage dans l’économie gabonaise est marginale. Ce secteur d’activités représente moins de 1 % dans le Produit intérieur brut.

Jean-Daniel Kamonié, secrétaire général de la coopérative des éleveurs de l’Estuaire (Coop-E) au Gabon.
Jean-Daniel Kamonié, secrétaire général de la coopérative des éleveurs de l’Estuaire (Coop-E) au Gabon. RFI/Sayouba Traoré
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Dans le pays, il existe des éleveurs indépendants et des regroupements de producteurs, mais ils sont encore loin de pouvoir répondre à la demande locale. L’élevage national met sur le marché moins de 5 % de la demande et faute d’organisation des acteurs, cette faible production n’est même pas entièrement écoulée dans les meilleures conditions pour les éleveurs. Par ailleurs, le secteur ne s’est pas encore doté d’une politique spécifique. Récemment, sous l’impulsion du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, et de la mise en œuvre du programme Graine, une politique est en cours d’élaboration. La stratégie de mise en œuvre devrait se fonder sur l’entrepreneuriat agricole par le biais des coopératives. Et c’est le cas de la Coopérative des éleveurs de l’estuaire.

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