Depuis l’affaire Weinstein, la parole des femmes victimes de harcèlement sexuel ou de viol s’est libérée. Un collectif de 100 femmes a récemment écrit une tribune pour dénoncer ce « féminisme » qui exprimerait « une haine des hommes », et qu’elles qualifient de néo-puritanisme. Elles défendent la liberté de se faire « importuner » Le féminisme en fait-il trop ? Où commence la frontière entre drague et harcèlement ? Débats entre quatre femmes aux points de vue différents.
- Peggy Sastre, une des auteurs de la tribune du Monde datée du mardi 9 janvier 2018 et docteur en philosophie. Auteur de La domination masculine n’existe pas et de Comment l’amour empoisonne les femmes (Editions Anne Carrière)
- Sophie de Menthon, cosignataire de la tribune du Monde datée du mardi 9 janvier, et présidente du mouvement patronal ETHIC
- Michèle Riot Sarcey, professeur émérite d’Histoire contemporaine et d’histoire du genre à Paris 8. Auteur d’une des réponses à la tribune du Monde (également dans le Monde)
- Hourya Bentouhami, co-auteur de la tribune publiée dans Mediapart, maîtresse de conférences en Philosophie à l’Université Toulouse Jean Jaurès, sur les thématiques du féminisme et questions post coloniales.A également travaillé sur les femmes dans les quartiers populaires.
Et le reportage d’Eric de Salve à Berkeley (San Francisco).
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