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Si loin si proche

Thessalonique, terre des hommes

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Depuis sa fondation en 315 avant J-C par Cassandre, roi de Macédoine, Thessalonique a toujours été un trait d’union entre l’Europe et l’Orient, entre l’Ouest et l’Est. Sa position géographique stratégique, aux portes des Balkans et sur la Mer Egée, en a fait la proie des empereurs, des corsaires ou des sultans.

Thessalonique.
Thessalonique. © Andrei Bortnikau/EyeEm/GettyImages
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Tour à tour romaine, byzantine ou ottomane, la capitale de la Grèce du Nord reste un véritable carrefour des civilisations. Ouverte sur la mer et les autres, la cité portuaire est célébrée comme la « Mère des pauvres », pour son sens de l’accueil des réfugiés, qu’ils soient juifs séfarades venus d’Espagne au XVe siècle, plus tard Grecs d’Asie mineure, ou plus récemment Albanais ou Bulgares, au moment de l’effondrement du bloc soviétique. Surnommée « La Jérusalem des Balkans », Thessalonique est aussi, après cinq siècles de domination ottomane, la plus orientale des villes grecques. Parce que que les hommes font les villes, Thessalonique affiche encore aujourd’hui un caractère cosmopolite et populaire.

Malgré la crise économique et l’immense vague migratoire venue de Syrie qu’elle connaît, la ville s’attache actuellement à renouer avec sa tradition d’accueil tout en honorant ceux qui l’ont peuplée par le passé.

De la vieille ville d’Ano Poli aux marchés couverts de Kapani et Mondiano, du port ouvert sur le golfe Thermaïque en églises byzantines, voyage au cœur d’une mosaïque humaine attachante.

Un reportage de Raphaëlle Constant.

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