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Religions du monde

Le 6ème voyage du pape François en Amérique latine

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Lima, la capitale du Pérou, s’apprête à accueillir le pape François qui se rendra au Pérou, lors de la deuxième étape de son voyage en Amérique du Sud qui débutera le 15 janvier 2018 au Chili. District de Santiago de Surco, le 11 janvier 2018.
Lima, la capitale du Pérou, s’apprête à accueillir le pape François qui se rendra au Pérou, lors de la deuxième étape de son voyage en Amérique du Sud qui débutera le 15 janvier 2018 au Chili. District de Santiago de Surco, le 11 janvier 2018. © AFP/Cris Bouroncle
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Le 6ème voyage du pape François en Amérique latine : Claire Lesegretain, grand reporter au service religions de La Croix.

Le pape François est attendu lundi 15 janvier au Chili, et jeudi 18 janvier 2018 au Pérou. Dans le cadre du partenariat RFI/La Croix, témoignage de Claire Lesegretain de retour d’un reportage au Pérou, dans la région de Puerto Maldonado, région de la forêt amazonienne dévastée sur le plan environnemental et humain par l’extraction sauvage de l’or. Le pape prononcera vendredi 19 janvier 2018, dans cette ville du sud-est du pays, un discours qui posera les jalons du synode sur l’Amazonie prévu à Rome, en octobre 2019.

Au Chili, le pape François devra retisser le lien de confiance des catholiques avec l’institution ecclésiale. L’affaire Karadima du nom du prêtre pédophile Fernando Karadima a été un séisme pour l’église du Chili amplifié par la nomination d’un proche du prêtre Mgr Barros, ancien évêque aux armées, à la tête du diocèse d’Osorno. Une nomination fortement contestée depuis deux ans par des laïcs. Le témoignage de Régine et Guy Ringwald, observateurs de longue date de la vie politique et religieuse du Chili. Ils viennent de publier dans Golias Hebdo un dossier sur l’affaire Barros.

Tibhirine : l’héritage spirituel. Le témoignage du père Jean-Marie Lassausse
Prêtre de la Mission de France et agronome, Jean-Marie Lassause a mis son expérience agricole et aussi de vie en pays musulman au service du monastère de l’Atlas. Pendant 15 ans, de 2001 à 2016, il a entretenu le domaine des moines cisterciens, dont la tragique disparition aurait pu être synonyme d’abandon. Il a également accueilli les visiteurs - en majorité musulmans - venus en pèlerinage sur le lieu, où ont vécu et ont été enlevés les sept moines. Dans son dernier livre N’oublions pas Tibhirine : quinze ans avec les martyrs de l’Atlas (Bayard), Jean-Marie Lassausse livre un témoignage rare sur sa vie de gardien et de jardinier du monastère cela, à quelques semaines ou quelques mois du décret de béatification des moines, et aussi des autres religieux qui ont perdu la vie en Algérie au cours des années de plomb. Et pour Jean-Marie Lassausse, Tibhirine a vocation à devenir un pont dans le dialogue interreligieux.

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