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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: bonne année 2018 !

Publié le :

Les vœux du président Emmanuel Macron à l'occasion du Nouvel An le 31 décembre 2017.
Les vœux du président Emmanuel Macron à l'occasion du Nouvel An le 31 décembre 2017. Capture d'écran: France24
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C’est évidemment le souhait le plus partagé depuis ces dernières heures, depuis que l’on a basculé dans la nouvelle année. Et, c’est sans surprise le titre principal des quelques journaux qui paraissent en ce 1er janvier. « Bonne année 2018 ! », s’exclame ainsi Le Midi Libre. Le Dauphiné fait sa Une avec en arrière-plan cette photo de Sydney en Australie, avec son célèbre opéra illuminé par un feu d’artifice géant. Pourquoi Sydney ? Eh bien parce que Sydney a ce privilège chaque année d’être l’une des premières villes dans le monde à fêter le Nouvel an. Il était minuit en Australie, quand il était 14 heures hier chez nous.

Les vœux du président Macron

En France, l’année 2017 s’est achevée avec les vœux dimanche 31 décembre au soir du président Macron. Les spéculations allaient bon train depuis ces derniers jours. « Dès lors qu’il avait décidé de sacrifier au rituel des vœux télévisés, inauguré par Charles de Gaulle et répété par tous ses successeurs, Emmanuel Macron avait naturellement vocation à “dépoussiérer” l’exercice, relève Libération. D’où parlerait-il aux quelque dix millions de Français qui suivent habituellement les vœux présidentiels ? Serait-il debout ou assis ? Son épouse Brigitte Macron serait-elle présente ? Rien de tout cela, comme s’il voulait au contraire démontrer combien il est attaché au respect des traditions républicaines, le chef de l’État a choisi de faire dans le grand classique. […] Sa seule excentricité aura été l’exceptionnelle longueur de son intervention. Là où la plupart de ses prédécesseurs se satisfaisaient d’une petite dizaine de minutes, Macron a parlé près de dix-huit minutes, approchant le record établi en 1961 par le général de Gaulle. »

Alors qu’a dit le chef de l’État ? Dans le fond, rien de très neuf. Le Figaro a surligné les phrases clés des vœux présidentiels : « Nous avons besoin d’entreprendre un grand projet social » ; « vous appartenez à un collectif plus fort et plus grand que vous : la Nation française » ; « le travail est le cœur de notre projet commun » ; « je n’arrêterai pas d’agir » ; « je crois profondément que l’Europe est bonne pour la France »

Mediapart commente : « Emmanuel Macron a finalement livré des vœux présidentiels dans la pure tradition de ses prédécesseurs. Sur le fond, le chef de l’État n’a fait aucune annonce et s’est contenté de s’autodécerner un satisfecit qui tranche avec la réalité sociale. »

Que nous réserve cette année 2018 ?

À Lyon, Le Progrès fait le tour des principales questions que se posent les Français pour cette nouvelle année… et se garde bien d’y répondre de manière tranchée : « le chômage baissera-t-il en France ? Le pouvoir d’achat va-t-il augmenter ? Gagnera-t-on la Coupe du monde de foot ? ». Dans le monde : « à quand un gouvernement en Allemagne ? Les populistes vont-ils arriver au pouvoir en Italie ? La crise catalane sera-t-elle résolue en Espagne ? Trump finira-t-il l’année président ? Ou encore, le terrorisme va-t-il reculer ? »

Pour ce qui est de l’Hexagone, Les Dernières Nouvelles d’Alsace se veulent optimistes… « La France commence 2018 de façon moins emberlificotée que 2017. La fin du mandat de François Hollande a clos un chapitre qui n’en finissait pas de s’étioler. Le nouveau cap est affiché et cette clarté est un progrès en soi : chacun peut se situer, pour ou contre ». Mais, souligne le quotidien alsacien « le marché de l’emploi n’est plus verrouillé. L’économie sort de l’hivernage. Le déclin de l’industrie ne semble plus inexorable. Une centaine d’usines (dont un quart agroalimentaire) ont été créées ou modernisées dans l’Hexagone. Le ralentissement des délocalisations à l’étranger et un moral plus hardi cassent la langueur ambiante. La France ose de nouveau porter des projets, elle qui se croyait vouée à colmater sans fin une cascade d’avaries. »

Ces héros qui ont fait 2017

Le Parisien, pour sa part, s’attarde quelque peu sur l’année écoulée et met en exergue ces héros qui ont fait 2017. « Ils nous ont émus, enthousiasmés, éblouis. Bref, ils nous ont fait du bien en 2017. Et ces héros nous promettent, en ce premier jour d’année nouvelle, des exploits encore plus fous, de belles initiatives, des idées toujours aussi fortes pour 2018 ».

Qui sont-ils ? Le Parisien cite Jean-Louis Brisseau, ce patron de PME qui a distribué à ses 103 salariés les 1,6 million d’euros de bénéfices réalisés par sa société. Un geste rare… Allison Pineau, joueuse clé de l’équipe de France féminine de hand-ball, championne du monde, qui était encore clouée au lit par une rupture ligamentaire de la cheville droite quelques semaines avant le début de la compétition. Thomas Pesquet, qui a passé 196 jours à bord de la station spatiale internationale. Il y a eu aussi les briseuses de silence, souligne Le Parisien, toutes ces femmes qui ont dénoncé les violences sexistes et sexuelles, dont elles ont été les victimes. Le journal cite encore François Gabart, qui a pulvérisé le record du tour du monde à la voile en solitaire, ou encore Kylian Mbappé, le petit prodige du foot français.

Le Parisien : « “Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Leur univers n’est ni plus beau ni plus édifiant que le nôtre. Mais eux, du moins, courent jusqu’au bout de leur destin”. Ces phrases d’Albert Camus s’appliquent à merveille à toutes les personnalités que nous avons choisies pour raconter l’année 2017. Puisque les superhéros dotés de pouvoirs surnaturels n’existent pas, il faut compter sur nos semblables pour insuffler bienveillance, beauté et justice dans un monde qui en a toujours besoin. »

Enfin dans La Croix, cette invitation pour 2018 de l’écrivain Alexis Jenni, prix Goncourt 2011 pour L’Art français de la guerre : « Nous avons un monde à refaire puisque nous voyons que celui-ci ne marche pas très bien, et même si l’on ne sait pas exactement comment s’y prendre, on distingue clairement les voies à emprunter, estime Alexis Jenni. Une redéfinition des liens collectifs pour éviter la lutte de tous contre tous, une redistribution de la démocratie pour qu’elle ne s’éteigne pas, une régulation des richesses pour qu’elle continue de circuler, une refonte des pratiques agricoles et industrielles pour éviter les catastrophes écologiques qui menacent. Dès 2018, le chantier commence. »

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