Colombie: ces femmes résistantes à Buenaventura
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En Colombie, alors que les accords de paix avec la guérilla des FARC peinent à prendre effet sur le terrain, certaines zones du pays sont encore livrées à des bandes criminelles organisées, malgré les promesses du président Juan Manuel Santos de ne laisser aucun interstice du territoire hors contrôle. La région du Pacifique à Buenaventura, très pauvre, où le chômage est endémique, est particulièrement vulnérable. Certains appellent même Buenaventura la « capitale de la terreur », comme l’écrit Terre des hommes dans son rapport publié en octobre dernier. Une ville où des groupes armés rivaux prennent la population en otage. Les femmes et les enfants subissent ces violences de plein fouet. Mais certaines s’organisent, avec l’aide de projets communautaires, pour faire valoir leurs droits auprès des autorités.