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Les têtes d'affiches de Denise Epoté

Cinq jeunes innovateurs écolos -Samuel Matehy -Léyna Grey-Johnson

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Afrique en marche, les têtes d’affiche de Denise Epoté de TV5Monde, comme chaque dimanche, avec Assane Diop. Trois têtes d’affiche ce dimanche : les jeunes pousses écolo ; Samuel Matehy, l'entreprenariat avec zéro franc ; Léyna Grey-Johnson, la mode made in Gambie.

Denise Epoté.
Denise Epoté. tv5.org
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1/ Les Jeunes pousses écolos

Assane Diop: bonjour Denise Epote, un tir groupé pour votre première tête d’affiche cette semaine. De jeunes écologistes africains, à peine âgés de 15 ans, qui ont présenté lors de la COP23 qui s’est tenue récemment à Bonn en Allemagne, des projets qui ont séduits.

A moins de dix jours de l’acte deux de la COP 21 qui se tiendra à Paris, la seule bonne nouvelle à retenir de la COP23 est celle relative à la compétition baptisée «super codeurs». Organisée par l’opérateur de téléphonie Orange elle a permis de révéler les talents de sept jeunes innovateurs déjà préoccupés par les questions environnementales. De manière ludique ils ont découvert les multiples possibilités qu’offre le numérique. Cinq des sept innovateurs sont africains. Leurs inventions sous forme de jeu ou d’animation permettent de sensibiliser le public à la protection de la nature. A la première place on retrouve Andreï le jeune Roumain de 11 ans a développé un jeu qui permet de sauver les océans. A la deuxième place, Wiem un jeune Tunisien de 10 ans dont le jeu incite à sauver les arbres. A la troisième place, un Camerounais de 10 ans dont le projet porte sur la pollution de l’eau. Salma, une Tunisienne de 9 ans, et deux autres Camerounais de 7 et demi et 13 ans, Jaunathan et Couby font également partie de ce palmarès avec des jeux qui portent sur le ramassage des ordures dans les forêts et sur l’anti pollution.

2/ Samuel Mathey, l'entreprenariat avec zero franc

Assane Diop: la deuxième personnalité de votre podium est un économiste et universitaire ivoirien. Samuel Mathey est à la tête d’une fondation qui prône l’approche zéro franc cfa. C’est à dire rien à débourser pour accompagner les jeunes créateurs d’entreprise. Et ça marche dites- vous !

Cinq raisons ont poussé Samuel Mathey à lancer le concept «entreprendre à partir de zéro franc»: la difficulté de l’accès au crédit, l’accès aux marchés et aux contrats, le peu d’intérêt pour l’entreprenariat agricole, la non diversification de l’entreprendrait urbain et enfin le faible taux de réseautages d’entreprise. A première vue comment imaginer qu’on puisse démarrer une entreprise ou des activités sans capital. Puis ensuite entreprendre sans avoir recours à un financement extérieur et enfin entreprendre avec un apport qui ne dépasse pas les 30% de l’investissement requis pour le démarrage de l’entreprise?

A ce jour la fondation FAFEDE en partenariat avec la Banque Africaine de développement a formé 7 000 jeunes en Côte d’Ivoire. Aux futurs entrepreneurs, la fondation propose des programmes d’accompagnement, des campagnes de sensibilisation à destination de certaines couches sociales, et des plateformes de réflexion. La fondation est également présente au Ghana, au Liberia et en Afrique du Sud. A court terme dix pays devraient adopter le concept « Entreprenariat à zéro franc en abrégé EZF ». En 2020, 1000 000 d’entrepreneurs devraient être formés. Jamais à court d’idée, Samuel Mathey est également fondateur d’Initiative 35-3, qui recommande aux 54 pays africains à ne pas imposer tous les jeunes africains de moins 35 ans qui créent leur entreprise. Une mesure à laquelle devraient réfléchir les chefs d’Etat réunis cette semaine à Abidjan à l’occasion du cinquième sommet Union africaine, Union européenne et qui se sont engagés à offrir des opportunités à la jeunesse.

3/ Leyna Grey-Johnson, la mode made in Gambia

►Assane Diop: Et l’on termine en beauté. Votre dernière sélection des hommes et des femmes qui comptent en Afrique est une Gambienne: Léna Grey Johnson a fondé la Semaine de la mode à Banjul, la capitale de la Gambie. Une manière de changer avec style l’image du pays explique la désigner.

Pour l’artiste Léyna Grey-Johnson, la Gambie est une toile qui ne demande qu’à être peinte. C’est sans aucun doute ce qu’il faut pour faire oublier les frasques de l’ancien président qui coule des jours heureux en Guinée Équatoriale. Pour cette semaine de la mode les talents ne manquent pas. Il suffisait juste de les organiser pour mieux promouvoir la créativité de tous les artistes et imposer ce rendez-vous (en abrégé la FWG) dans l’agenda mondial de la mode. C’est ainsi que la créatrice Ndey Fatou Ceesay, à la tête de la marque Label Noir a été révélée. Ses créations sont un mélange de batik du Mali et de kente du Ghana. En attendant d’accueillir des stylistes étrangers pour l’édition 2017 sont attendus des stylistes d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale.

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