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Invité Afrique soir

Climat: «un dialogue entre le fonds vert climat et 54 pays africains est prévu»

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L'un des sujets prioritaires pour les négociateurs africains durant les conférences climat, ce sont les financements que les pays riches sont prêts à mobiliser. Des financements pour aider les plus vulnérables à s'adapter aux conséquences des changements climatiques mais aussi pour qu'ils développent des projets durables. La COP23 comme les précédentes a beaucoup déçu sur ce point donc les négociateurs ont décidé de sortir du cadre de la Convention des Nations unies sur le climat pour mobiliser ces financements de manière plus efficace comme l'a expliqué Seyni Nafo, le président du Groupe Afrique..

Vue générale de l'ouverture de la COP23 à Bonn le 6 novembre 2017.
Vue générale de l'ouverture de la COP23 à Bonn le 6 novembre 2017. ®REUTERS/Wolfgang Rattay
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Le financement c’est l’un des sujets très importants pour le groupe Afrique. Est-ce qu’il y a eu des avancées durant cette Cop 23 ?

« Pas énormément d’avancées dans la négociation au sens stricto sensu et donc cela oblige le groupe à changer de tactique. C’est-à-dire que nous ne pouvons plus attendre tout simplement d’avoir des réponses, au niveau des négociations, au niveau des textes. Nous préparons un second dialogue entre le fonds vert climat et les 54 pays africains, en début d’année prochaine. »

Justement si l’on parle concret, la bonne nouvelle quand même, c’est qu’il y a de plus en plus d’initiatives qui, en général, naissent dans les conférences climat mais qui ensuite volent une peu de leurs propres ailes. Exemple : l’initiative africaine pour les énergies renouvelables dont vous êtes actuellement le directeur exécutif. Où en est cette initiative aujourd’hui ?

« L’initiative avance, la première activité qui se tiendra dans les prochaines semaines, c’est l’organisation de dialogues avec les 5 sous-régions. Le président guinéen Alpha Condé, président en exercice de l’Union africaine mais également président du Conseil d’administration a déjà saisi l’ensemble des chefs d’Etat africains pour qu’ils puissent envoyer leur programme prioritaire à l’unité, afin que l’unité entre rapidement en relation avec les bailleurs qui se sont engagés à mobiliser, au moins 10 milliards de dollars, d’ici 2020. Une première liste de 19 projets comme par exemple : la première centrale solaire à 35 mégawatts pour le Tchad, vous avez des lignes d’interconnexion, notamment pour l’Organisme de mise en valeur de la Vallée du Sénégal, (OVMS), dont la thématique est assez importante et également des questions de renforcement de capacité d’assistance technique »

Il y a également des commissions qui se sont créées sur le continent africain. Des commissions par région.

« Effectivement, à la Cop 22 à Marrakech, Sa majesté Mohammed VI avait organisé un sommet africain de l’action. L’un des résultats de ce sommet a été la mise en place de trois commissions : une commission pour le Sahel présidé par le Niger, le Bassin du Congo présidé par le Congo-Brazzaville et une commission pour les petites Etats insulaires et l’économe océanique présidée par les Seychelles. Chacune de ces commissions monte un plan d’investissement, des projets prioritaires. La stratégie du groupe évolue. L’accord de Paris est entré en vigueur. Nous ne limitons plus notre action aux négociations de texte, nous accompagnons véritablement les Etats et les régions à répondre à cette question, un défi de développement

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