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Chronique des matières premières

Accord Etats-Unis/Chine sur le GNL américain

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La Chine va investir dans un projet d'infrastructures de gaz naturel liquéfié en Alaska, aux états unis. Un accord a été signé au deuxième jour de la visite du président américain Donald Trump à Pékin. L'accord prévoit des investissements de plusieurs milliards de dollars.

Affichage des prix d'une station-service Sinopec à Hong Kong en Chine. (Photo d'illustration)
Affichage des prix d'une station-service Sinopec à Hong Kong en Chine. (Photo d'illustration) Billy H.C. Kwok/Bloomberg via Getty Images
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Si ce contrat se réalise, ça sera le premier investissement chinois dans le gaz naturel liquéfié américain, le GNL. Sinopec, le géant pétrolier chinois a été choisi par Pékin pour développer ces infrastructures de GNL en Alaska. Il sera épaulé financièrement par deux importantes institutions chinoises ; le fonds souverain chinois CIC et la banque étatique Bank of China. Les investissements conjoints prévus sont colossaux. Ils devraient atteindre 37 milliards d’euros et générer près de 12 000 emplois américains, selon le gouverneur d’Alaska. Sur place, Sinopec va s’associer à une firme énergétique américaine, Alaska Gasline Development Corporation.

Dans le détail, ce grand projet prévoit la construction d’un gazoduc, d'une usine de liquéfaction et d'un terminal de stockage. Ce projet résulte d'un accord commercial signé cette année entre les états unis et la Chine. En mai dernier, Donald Trump avait donné son feu vert aux entreprises chinoises pour qu’elles achètent du Gaz Naturel Liquéfié américain.

Les Etats-Unis ont tout intérêt à trouver de nouveaux débouchés à l’export. Le pays possède d’importantes réserves de gaz de schiste et pourrait faire partie des trois premiers exportateurs mondiaux de GNL d'ici 2022. La Chine a de son côté besoin de nouvelles ressources, sa consommation en gaz naturel ne cesse de crotre. Pour contrer la pollution atmosphérique qui s’aggrave, l’empire du Milieu remplace progressivement ses centrales à charbon par de nouvelles sources d’énergies plus propres, dont le gaz naturel.

Pour répondre à ses nouveaux objectifs, Pékin doit développer massivement sa production nationale de gaz mais aussi trouver de nouveaux partenaires à l’étranger. Début novembre, le géant énergétique chinois CNPC s’est associé au groupe gazier russe Novatek pour la production de GNL dans l'Arctique. Et il y a trois ans, Pékin et Moscou ont signé un contrat de fourniture de gaz russe.

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