Maroc: l'AMDH déplore le manque d'aide dans la région du Rif
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Le procès de militants et sympathisants du Hirak a repris, mardi, à Casablanca au Maroc. Ces jeunes sont poursuivis pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », « tentative de sabotage, de meurtre et de pillade » ou encore « conspiration contre la sécurité intérieure ». Ils encourent jusqu’à 20 ans de prison, pour avoir participé ou soutenu la contestation portée par le Hirak, mouvement dénonçant la marginalisation de la région du Rif et réclamant son développement. Le Hirak est né après la mort Mouhcine Fikri, vendeur de poisson, broyé par un camion-benne à ordure à Al-Hoceima. C’était il y a un an, en octobre 2016. La reprise de ce procès est donc l’occasion de faire le point sur la contestation et la situation des habitants du Rif, avec l’invité Afrique soir : Ouadie El Hankouri, membre de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), lui-même originaire du Rif, interviewé par Clémentine Pawlotsky.
« En absence de vraies solutions économiques, sociales et politiques, on risque d'avoir beaucoup de mouvements dans l'avenir... »
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