J’ai une étrange sensation après avoir lu Anna Moï: la sensation de revenir du passé, d’une séquence sépia où j’ai eu l’impression de me balader dans l’Inchochine française, sensation aussi d’avoir sur les paupières la poussière des hélicoptères et la cendre des morts : celle de la guerre du Vietnam. C’est évident: Anna Moï a encore un pied littéraire dans le Sud Vietnam où elle est née en 1955, et encore quelques particules de son corps dans la cartographie d’un pays disparu. Un beau prétexte pour lire Le pays sans nom (sorte de déambulation avec Marguerite Duras), et relireLe venin du papillon, prix Littérature-monde 2017, décerné lors du Festival Etonnants Voyageurs.
Les choix musicaux d'Anna Moï
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