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Accents d'Europe

A Barcelone, la colère dans la rue

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Journée de mobilisation et de grève générale en Catalogne, après les violences policières qui ont accompagné la tenue du référendum sur l’indépendance. Musées, universités, transports, commerces, et même le club du Barça sont aujourd’hui à l’arrêt.Parmi les grévistes, on compte bien sûr les partisans de l’indépendance, mais pas seulement. Beaucoup de citoyens veulent surtout dénoncer la manière violente dont Madrid a géré cette crise. Reportage sur place de Diane Cambon.

Importante manifestation à Barcelone, le 3 octobre 2017.
Importante manifestation à Barcelone, le 3 octobre 2017. REUTERS/Yves Herman
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Et pendant ce temps, Bruxelles est enfin sorti de son silence. Jusque-là, l’institution s’était contentée de répéter qu’il s’agissait des Affaires intérieures de l’Espagne et qu’il n’était pas question de s’en mêler. Mais après les violences policières du dimanche 1er octobre 2017, Bruxelles est sortie de sa réserve déclarant qu’il fallait aller de la confrontation au dialogue. Sur place Laxmi Lota.

Une loi anti-burka à Vienne
Depuis le 1er octobre 2017, le voile islamique intégral est interdit sur la voie publique en Autriche. Une loi directement inspirée par la France, mais qui a été écrite à la hâte avec en toile de fond la campagne électorale. Les élections législatives sont prévues dans deux semaines, et les débats contre l’Islam radical se multiplient. A Vienne, Céline Béal a suivi une manifestation organisée par les opposants à cette nouvelle loi.

La cible Soros
En Hongrie, le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros est plus que jamais la bête noire du Premier ministre nationaliste Viktor Orban. L’homme d’affaires qui finance des ONGs défendant les droits de l’homme, est la cible d’attaques répétées du gouvernement hongrois. Cette fois, Viktor Orban accuse Soros d’avoir un « plan » pour faire venir un million d’immigrants par an en Europe, et de vouloir imposer ce plan à la Commission européenne. A Budapest, Florence Labruyère.

Etat d’urgence mental
L’état d’urgence en Turquie après le putsch manqué de l’été 2016, les purges massives dans la Fonction publique, les attentats. Tout cela pèse-t-il sur la santé mentale des citoyens turcs ? C’est en tout cas ce que croit une députée d’opposition qui a demandé au gouvernement des chiffres sur l’état psychologique de ses concitoyens. Les premiers résultats semblent lui donner raison. C’est le reportage à Istanbul d’Anne Andlauer.

Musique concentrationnaire
Curieux projet que celui de Francesco Lotoro. Ce musicien italien qui vit dans les Pouilles s’est donné un défi incroyable : retrouver toute la musique qui a été composée dans les camps de concentration. Un but qui correspond aussi à un cheminement intérieur, puisque né catholique Francesco Lotoro s’est converti au judaisme. Son portrait est signé Cécile Debarge.
«Pour que vive la musique des camps» est un film documentaire d’Alexandre Valenti. La musique interprétée par Francesco Lotoro est à retrouver sous le label Musikstrasse – KZ Musik.

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