Accéder au contenu principal
Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: la France aux côtés du Burkina Faso

Publié le :

Kiosque à journaux.
Kiosque à journaux.
Publicité

« Pourquoi le Burkina Faso n’est plus en sécurité », se demande Le Monde après l’attaque de Ouagadougou. Cyril Bensimon pose la question de l’efficacité des forces anti-terroristes dans ce pays déjà confronté au terrorisme l’an dernier. « Cette fois », dit un porte-parole de la gendarmerie burkinabé cité par le journal, « les unités spéciales étaient plus aguerries et la coordination meilleure ».

L’article va plus loin pour expliquer cette « insécurité grandissante », que le Burkina Faso doit d’abord au contexte régional et en premier lieu à son voisin du nord : « le cancer malien, toujours loin d’être soigné, a produit des métastases de l’autre côté de ses frontières ». Différents groupes djihadistes reprochent au Burkina d’avoir envoyé des casques bleus au Mali, d’offrir l’hospitalité aux forces spéciales françaises, d’être engagé dans le G5 Sahel. Le Burkina fait face également à une insurrection islamiste locale.

L’article évoque pour terminer les liens entre l’ancien régime de Blaise Compaoré et des figures djihadistes. Certains dans les autorités actuelles parlant même d’accords et pas seulement de contacts. « Toutes ces accusations sont là pour masquer des échecs », répond un ancien proche de Compaoré cité par Le Monde. « Aujourd’hui, notre capacité de défense est nulle. L’armée refuse de dormir en brousse. Dans la lutte anti-terroriste, nos dirigeants ne comptent que sur la France et l’étranger. »

Chemin à parcourir

Plusieurs quotidiens français se demandent d’ailleurs ce matin comment aider le Burkina Faso. « Diplomates et militaires le savent », nous dit le journal L’Union, « la mise en route sur le terrain de moyens efficaces pour contrer affaiblir et à terme anéantir ceux qui incarnent la menace est beaucoup compliquée que prévue. Les susceptibilités, les fragilités, les réalités ethniques obligent à beaucoup de subtilités. Il reste du chemin à parcourir et les terroristes en profitent pour semer le chaos. »

Il est « essentiel », écrit de son côté Sud Ouest, de « compléter l'action militaire par un mélange de réformes politiques et de développement économique et social. C'est la seule façon pour ces pays de couper l'herbe sous le pied des djihadistes. Pour y parvenir, ils ont évidemment besoin d'aide étrangère. L'Union européenne en est consciente et commence à se mobiliser, mais ce soutien est encore bien timide et pas à la hauteur du défi que représente l'instabilité du Sahel pour tous les Européens, et pas seulement les Français. »

Et il y a en effet ce regret exprimé par La Charente libre : « devant l'ONU qui cautionne la force G5 Sahel sans la financer, la France a plaidé pour une mobilisation internationale plus concrète. En vain, et dans l'indifférence durable de ses alliés européens qui ne croient guère aux plans de la France et de ses alliés africains pour gagner la bataille du Sahel ».

De la pâmoison à la déception

La presse française a compté 100 jours depuis l’élection d’Emmanuel Macron. « Une élection de maréchal soviétique, » affirme Le Dauphiné Libéré. « Une majorité parlementaire pléthorique, une entrée sur la scène internationale en version papier glacé, un casting gouvernemental rafraîchi, le chemin s’annonçait semé de pétales de roses pour le Président. Mais en 100 jours, les Français sont passés de la pâmoison à la déception. La loi de moralisation de la vie politique et la sortie programmée de l’état d’urgence ne leur font ni chaud ni froid. Quant à la réforme du code du travail sur ordonnances, ils se demandent si c’est bien le bon remède contre le cancer du chômage. En somme ils estiment urgent que le docteur Macron achève son internat. »

Par « chance », estiment au contraire Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Emmanuel Macron bénéficie de la reprise de la croissance, avec des prévisions que l'on n'osait plus formuler depuis 2011. « Nos entreprises investissent davantage, tandis que les créations d'emploi augmentent. C'est une bouffée d'oxygène en même temps qu'une bouffée d'optimisme, les deux allant de pair. Cela change positivement l'image de la France ; notre pays est perçu comme moins grincheux et moins frileux qu'il y a six mois. Amener les Français à croire que le pire n'est jamais sûr est déjà une réforme majeure. »

Un anniversaire inoubliable pour Kevin

Le Parisien Aujourd’hui en France nous raconte un « incroyable anniversaire », celui d’un petit garçon prénommé Kevin. Il aura 11 ans jeudi prochain. Il habite à Grenoble dans les Alpes et souffre d’autisme, une maladie qui touche 600.000 familles en France. Son papa avait envie de marquer le coup. Sur Facebook, il a lancé un appel pour que son fils reçoive quelques cartes postales. Sauf qu’en réalité, ce sont des milliers de lettres, qui sont arrivées de France, mais aussi du monde entier : de Belgique, de Slovénie et même des Etats-Unis. Kevin, qui a été adopté en Ethiopie, a également reçu des cadeaux : une habitante de Guyane lui offre par exemple un lâcher de ballons. Kevin remercie tout le monde dans une vidéo postée par ses parents : « Je suis très content, bisous ! »

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes
  • 05:30
  • 05:15
  • 05:33
  • 04:48
  • 05:12
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.