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Revue de presse Afrique

À la Une: le Burkina Faso de nouveau attaqué

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Des clients blessés lors de l'attaque du restaurant Aziz-Istanbul sont pris en charge par les secours, Ouagadougou, le 13 août 2017.
Des clients blessés lors de l'attaque du restaurant Aziz-Istanbul sont pris en charge par les secours, Ouagadougou, le 13 août 2017. REUTERS/Reuters TV
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C’est le site bref24.com qui a très tôt donné l’alerte après l’attaque de Ouagadougou, publiant de nombreuses photos prises sur les lieux de la fusillade. On peut y voir l’avenue Kwame N’Krumah, un blindé de l’armée devant ce qui semble être la façade du restaurant Aziz Istanbul, les blessés, les secours, une vidéo où l’on entend au loin des coups de feu, les forces de défense et de sécurité qui quadrillent le quartier. Aujourd’hui au Faso raconte «  la peur panique, la débandade. Quasiment la même cavalcade  » d’il y a 19 mois (l’attaque du restaurant Cappuccino, à quelques dizaines de mètres de l’Aziz Istanbul. À l’époque, 30 morts de 17 nationalités). «  Voilà de nouveau  », écrit le quotidien, «  l’avenue huppée de Ouaga en proie à une attaque supposée djihadiste  ». L’article relaie déjà l’inquiétude prévisible des commerçants du quartier. «  C’est quasiment un coup de grâce qu’on donne aux activités de cette avenue où boutiques, hôtels, restaurants, maquis sont légion. Avec cette nouvelle attaque, Kwamé N’Krumah risque de se transformer la nuit venue en un coin où il faut fuir le plus vite. C’est un grand préjudice porté au Burkina Faso qui aura encore à manœuvrer pour convaincre bailleurs de fonds et investisseurs que le pays est sécure  ».

Même idée défendue par le site Wakatsera: «  Et bis repetita sur Kwame N’Krumah  ». C’est un «  coup dur pour le Burkina Faso qui commençait à reprendre ses marques après les attaques du 15 janvier 2016 et celles intervenues dans la région du Sahel et qui ont surtout endeuillé les forces de défense et de sécurité. Cet attentat du 13 août relance les débats de sécurité au Burkina Faso, qui après avoir fait longtemps l’exception dans le Sahel est bien, désormais, dans l’œil du cyclone, pour ne pas dire des djihadistes  ».

Déficit «d’opposition loyale»

La situation au Kenya est largement commentée également dans la presse africaine. Daily Nation montre en Une Raila Odinga au milieu de la foule de ses partisans qu’il appelle à cesser le travail ce lundi. Le journal décrit aussi, photos à l’appui, la vie qui semble reprendre son cours dans les quartiers de Nairobi touchés par des violences. Le journal de la capitale s’étonne de la stratégie de l’opposition qui conteste le résultat de l’élection, mais refuse d’aller devant les tribunaux. Voilà qui interroge sur son «  respect du droit et des institutions  ». Ces élections, poursuit le Daily Nation, ont révélé un «  déficit grave en termes de culture d’opposition loyale. Investir dans la société civile en tant qu’espace indépendant et dépolitisé est essentiel à une transition pacifique  ».

De son côté, The Standard lance un appel à Uhuru Kenyatta, le gagnant officiel. «  Tenez la promesse faite au peuple». Kenyatta «devrait être conscient que près de la moitié de ses compatriotes ne l’ont pas choisi. Espérons qu’il utilise cette victoire avec prudence, contrairement à celle de 2013  ». Et le journal prend un exemple des dérives supposées: «  mettre des personnes d’une ou deux tribus à des postes-clés  ». The Standard estime que la lutte contre la corruption reste insuffisante et cite les nombreux chantiers économiques et sécuritaires qui attendent le chef de l’État.

L’Afrique qui gagne, en athlétisme !

Trois visages heureux dans la presse du continent. D’abord Caster Semenya la Sud-Africaine dans le Cape Times. «  Notre Reine en or  », titre le journal, pour celle qui a remporté le 800 mètres aux mondiaux de Londres. Moment de joie pour cette athlète controversée et pour son pays qui, explique le journal, bat son record de médailles lors de ces mondiaux de Londres. Troisième derrière les intouchables États-Unis et le Kenya, qui a réussi un joli doublé sur le 1500 mètres masculin. Dans le Daily Nation, sourire béat du vainqueur, le jeune Elijah Manangoi. Un bonheur total aussi pour sa compatriote Hellen Obiri, qui elle décroche l’or dans le 5 000 mètres féminin. Le Kenya et l’Afrique du Sud triomphent sur les pistes, loin de la tension de leurs arènes politiques respectives.

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