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Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: les «erreurs» du cardinal Barbarin

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Le cardinal Philippe Barbarin à la Conférence des évêques de France, où il s'est défendu d'avoir couvert des actes de pédophilie en mars 2016.
Le cardinal Philippe Barbarin à la Conférence des évêques de France, où il s'est défendu d'avoir couvert des actes de pédophilie en mars 2016. AFP / ERIC CABANIS
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Dans les colonnes du Monde, le cardinal Barbarin explique : « Je réalise aujourd’hui que ma réponse d’alors n’était pas à la mesure de l’enjeu. » L’archevêque de Lyon estime qu’il aurait dû relever le père Preynat de son ministère. S’il ne l’a pas fait, c’est parce que les faits qui lui ont été rapportés étaient très anciens. Ils remontaient à 15 ou 20 ans, se défend le cardinal, qui assure n’avoir « rien couvert du tout ». Dès le début des années 2000, la Conférence des évêques de France avait pourtant recommandé que dans les cas de pédophilie, « la justice soit saisie », insiste Le Monde. « Oui, mais ça, c’était pour les nouveaux cas, pas pour les anciens », répète le cardinal Barbarin.

Contre la PMA

Le cardinal Barbarin revient aussi sur son opposition au « mariage pour tous ». Sa réponse laisse transparaître un conservatisme profond, une vision dépassée de la société actuelle, diront certains. Si le primat des Gaules est contre le mariage homosexuel, mais aussi contre l’extension de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, c’est parce que cela va déstabiliser l’édifice de la vie sociale, explique-t-il. Un enfant qui n’aura pas un papa et une maman, « c’est un non-sens grave, très profond, dont les conséquences seront incalculables », met en garde le cardinal.

Les victimes de la crise financière de 2007

Marianne dresse le portrait d’une Américaine de 63 ans qui a tout perdu lors de la crise financière. C’était il y a 10 ans. Michelle Thomas a posé pour l’hebdomadaire assise, son chien serré contre elle, sur les marches de chez elle, une petite maison beige quelconque qu’elle loue. C’est tout ce qui lui reste. Juste en dessous de la photo, un autre cliché : une grande et belle maison - « la maison de ses rêves », explique Michelle Thomas -, celle qu’elle avait faite construire avec son mari, sur un terrain de 2 hectares au milieu d’un bois. Pour cela, il leur a fallu s’endetter alors qu’ils avaient déjà un prêt sur le dos. Mais les conseillers de la banque Wells Fargo les rassurent. On est en 2007. L’argent coule à flots.

Depuis 2007, 7,5 millions de familles américaines ont perdu leur logement

C’est l’histoire d’une famille américaine victime de la crise. Une parmi tant d’autres. Comme le rapporte Marianne, entre 2007 et aujourd’hui, 7,5 millions de foyers américains ont perdu leur logement. 90 % des Américains ont vu leur richesse fondre d’un tiers entre 2007 et 2009. Dans le cas de Michelle Thomas, tout commence avec la faillite de l’entreprise de construction avant d’avoir fini les travaux de la nouvelle maison. La vente de l’ancienne rapporte presque deux fois moins que prévu, à cause de la crise immobilière. Michelle Thomas, puis son mari, perdent leur travail. Début 2010, ils doivent rembourser 2 100 dollars par mois de prêt immobilier, mais n’ont plus aucune rentrée d’argent. Ils vident leur compte d’épargne, le livret pour les études de leur fille se fait expulser de la belle maison. Le couple explose.

Comme Michelle Thomas, 10 ans après, « certains foyers ne s’en sont jamais relevés », écrit Marianne. Les banques, elles, « ont été renflouées, les marchés se sont peu à peu remis à battre des records ». Aujourd’hui, tout pourrait recommencer, car Donald Trump veut revenir sur la loi Dodd-Frank, un texte voté sous Obama pour éviter une nouvelle crise des subprimes. Michelle Thomas ne rêve que d’une chose : redevenir propriétaire. D’ici peu, elle devrait pouvoir à nouveau emprunter. Et comme la crise continue aux États-Unis, même si la croissance est repartie, c’est sans doute la maison d’une famille expulsée qu’elle rachètera pour une somme bien inférieure à sa valeur.

Les rêves fous des milliardaires

L’Express s’intéresse cette semaine aux « nouveaux nababs » : Sir Richard Branson, Jeff Bezos, Elon Musk, Bill Gates… Coloniser Mars, nettoyer les océans, devenir immortel, vaincre la faim dans le monde, voilà quelques-uns de leurs désirs les plus chers, au sens propre et au figuré. Ils investissent des milliards de dollars dans leurs projets. Comme l’explique l’économiste Daniel Cohen dans les colonnes de L’Express, « le progrès n’a plus la même signification que par le passé. [...] Aujourd’hui, il est synonyme de performance, de dépassement des limites. C’est l’ère du surhomme. »

Citant l’exemple de Mark Zuckerberg, le patron de Facebook qui veut éradiquer toutes les maladies, L’Express s’interroge : « Est-ce la marque d’un orgueil démesuré ou la conviction profonde et sincère d’aider l’humanité ? Difficile de faire la part des choses. Reste que dans le club très fermé des ultrariches, une course bien singulière se jouent aujourd’hui », poursuit l’hebdomadaire. « C’est à celui qui marquera le plus l’histoire, infléchira plus rapidement le cours de l’avenir. »

Une étoile à Hollywood pour Charles Aznavour

Charles Aznavour va avoir son étoile sur Hollywood Boulevard. Un honneur que seule une vingtaine de Français ont eu. Le chanteur va rejoindre Sarah Bernhardt, Michèle Morgan, Maurice Chevalier, Auguste et Louis Lumière, ou bien encore Rintintin. Le célèbre chien était français. Alors qui a choisi Charles Aznavour ? C’est un jury composé de « personnalités du métier », nous apprend Le Parisien-Aujourd’hui en France. Leur identité est tenue secrète. Chaque année, ils choisissent 34 noms sur une liste de candidats établie « par des fans, des boîtes de production, de communication, ou par les artistes eux-mêmes ». Mais attention, ce n’est pas gratuit. Charles Aznavour va devoir payer 40 000 dollars pour son étoile !

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