Accéder au contenu principal
8 milliards de voisins

L'accès aux services essentiels dans les villes africaines : eau, électricité, assainissement (rediffusion)

Publié le :

Comment pallier le manque d’infrastructures de base et les défaillances des Etats ? Faut-il impliquer les citoyens pour une véritable amélioration dans les quartiers précaires ?

Des femmes dans un camp de déplacés haïtiens, en novembre 2010. Faute d'information, plus de 300 000 d'entre elles n'ont pas accès aux services essentiels de santé.
Des femmes dans un camp de déplacés haïtiens, en novembre 2010. Faute d'information, plus de 300 000 d'entre elles n'ont pas accès aux services essentiels de santé. © AFP/THONY BELIZAIRE
Publicité

- Guillaume Josse, directeur général du Groupe Huit, bureau d’études pluridisciplinaire spécialisé dans le développement urbain et municipal dans les pays du Sud

- Philippe de Roux, co-fondateur de l’ONG Eau et Vie

- Laure Criqui, chercheure en développement urbain international et présidente du Réseau Projection

Et un reportage de Bruno Meyerfeld.
A Nairobi, ville de 4 millions d’habitants, 60% de la population vit dans des bidonvilles, sans égouts, ni eau courante. La pollution est une cause majeure de maladies et d’inconfort. Les toilettes publiques ou privées mal entretenues, les fosses sceptiques vidées, au mieux, une fois par an... Le tout est vecteur de nombreuses maladies.

Dans la capitale kényane, la solution est venue d’une entreprise sociale: Sanergy. Fondée par trois Américains passés par le MIT, la société vend depuis cinq ans des toilettes à la sèche, munis de petits conteneurs, sous la marque Fresh life, à des opérateurs franchisés, dans les bidonvilles.

Ce dernier facture l’accès à ses toilettes et paie en retour Sanergy pour la collecte, qui est quotidienne. Sanergy valorise ensuite les excréments, en les traitant et les revendant sous forme d’engrais naturel ou de biogaz.

Le succès est là: Sanergy emploie 250 personnes et ses 625 toilettes Fresh life sont utilisées tous les jours par 30 000 personnes. Cette année, l’entreprise prévoit de vendre 4200 tonnes d’engrais bon marché à 220 fermiers kényans.

Pour comprendre le succès de Sanergy, Bruno Meyerfeld, s’est rendu à Mukuru, à Nairobi, l’un des deux bidonvilles où opère Sanergy.

La page du site du Think Tank Resources qui a organisé la matinale sur cette thématique au Collège des Bernardins.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.