Accéder au contenu principal
Mémoire d'un continent

Route de l’esclave: enfin, la Côte d’Ivoire!

Publié le :

«Kanga Nianzé», un nom chargé d’histoire: «Kanga», «esclave»; «Gnianzé», le dernier «bain de purification» avant l’embarquement des esclaves pour les Amériques. C’est dans ce village que le Ministère de la Culture de la Côte Ivoire vient d’organiser les cérémonies de lancement du projet de la «Route de l’esclave», en présence de délégués d’autres pays africains et de la diaspora. Né en 1994 grâce aux efforts du Bénin et d’Haïti et porté par l’UNESCO, ce projet mondial veut reconstituer tous les aspects de l’histoire douloureuse de la mise en esclavage des Africains pour en éviter le retour et pour faciliter le dialogue entre les Etats, les continents et les peuples qui en ont été les bénéficiaires et les victimes. Avec l’historien Kwame Aka, directeur scientifique du projet.

La rivière Bodo, le 6 juillet 2017, jour de l'inauguration de la route des esclaves dans le village de Kanga Nianzé. C'est dans cette rivière que les esclaves prenaient leur dernier bain avant l'embarcation.
La rivière Bodo, le 6 juillet 2017, jour de l'inauguration de la route des esclaves dans le village de Kanga Nianzé. C'est dans cette rivière que les esclaves prenaient leur dernier bain avant l'embarcation. © AFP/ISSOUF SANOGO
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.