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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une : Armées françaises, le chef Macron

Publié le :

AFP
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Chef suprême des armées françaises, le président français évoque ce dimanche le cas du chef d’état-major de ces dernières, le général Pierre de Villiers. Dans Le Journal du Dimanche, Emmanuel Macron déclare que « si quelque chose oppose (ce dernier) au président de la République, le chef d’état-major change ».

Et d'ajouter notamment - et sans en dire davantage - que « l’intérêt des armées doit primer sur les intérêts industriels ». Etant rappelé que, sur un réseau social, le général de Villiers, avant-hier soir, a écrit que « personne ne mérite d’être aveuglément suivi », Le JDD comme Le Parisien Dimanche signalent que le président Macron recevra le général de Villiers « en tête-à-tête » vendredi.

Macron : ce qu’il a dit à Trump

« Confidences au sommet », formule Le Journal du Dimanche, auquel Emmanuel Macron confie aussi « ce (qu’il a) dit à Donald Trump ». En fait de « confidences », le président souligne plutôt le sens de l’invitation par lui lancée à son homologue américain pour le 14-Juillet. « Nos pays sont amis et donc, nous aussi, nous devons l’être », souligne le chef de l’Etat dans Le JDD.

Sur le climat, « Donald Trump m’a écouté (…) Il a compris le sens de ma démarche, notamment le lien qui existe entre réchauffement climatique et terrorisme », assure le président français, qui voulait aussi « donner aux Américains et au reste des Etats-Unis une image plus forte de la France et de Paris (…) C’est pour cela que j’avais choisi la tour Eiffel », déclare-t-il encore.

Turquie : les purges du Bosphore

En Turquie, il y a un an, un coup d’Etat militaire manqué ouvrait la voie à une répression féroce des opposants au président Erdogan. Ce dernier a promis hier soir « d’arracher la tête des traîtres ». Le 24 juillet vont commencer plusieurs procès d’intellectuels turcs qui risquent gros. Parmi eux, Kadri Gürsel, éditorialiste au journal laïque turc Cumhuriyet. « Depuis octobre 2016, le satrape (d’Istanbul) l’a fait jeter dans une cellule de la prison de Silivri », rappelle Marianne.

L'hebdomadaire français brosse un portrait élogieux du journaliste. « Né à Istanbul, il ressemble aux horizons de sa ville et aux pages que le Bosphore a inspirées à Orhan Pamuk, le prix Nobel de littérature », énonce Marianne. « Malgré les témoignages de solidarité qui affluent, notamment ceux des parlementaires européens, et la campagne menée par Reporters sans frontières, Kadri Gürsel, à l’isolement dans sa cellule, risque quinze ans de prison », prévient l'hebdo.

Alexis Kohler : questions sur un champion

Un portrait cette semaine dans l’entourage du président Macron, celui du secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler. Un portrait et des questions. C’est « le jumeau de l’ombre du président », lance L’Express. A 44 ans, ce haut fonctionnaire, fidèle parmi les fidèles d’Emmanuel Macron, est un « travailleur acharné » qui « mène » l’Elysée d’une « main de fer », énonce L’Express.

Qui s’interroge en effet en posant des « questions sur un parcours ». Selon ce journal, après avoir travaillé pour l’Agence des participations de l’Etat, où il était notamment administrateur des Chantiers de l’Atlantique, repris par le groupe STX, Alexis Kohler a par la suite quitté temporairement la fonction publique pour rejoindre le groupe privé MCS Croisières.

Or, à l’Elysée, le président a récemment décidé de « rouvrir la question du tour de table de STX » et MCS « est intéressé par le sujet. Pour compliquer le tout, un cousin d’Alexis Kohler - lointain, dit-il à L’Express - est actionnaire de MCS », révèle l'hebdomadaire. Lequel journal a bien entendu interrogé le secrétaire général. « La nature du lien que j’ai entretenu avec MCS importe peu », déclare Alexis Kohler. « Ce qui compte, c’est que je ne traite pas du sujet : c’est Anne de Bayser, secrétaire générale adjointe, qui s’en charge », dit-il à L’Express.

Marine Le Pen : les dégâts du débat

Les vacances d’été dans la presse magazine en France, c’est aussi l’occasion de revenir sur la dernière élection présidentielle. De façon parfois anecdotique. C’est le cas cette semaine de M, le magazine hebdomadaire du journal Le Monde, qui visite d’insolites coulisses du débat entre Marine Le Pen et le futur vainqueur Emmanuel Macron entre les deux tours du scrutin.

Ce mercredi 3 mai, « rien n’est prêt » chez la candidate du Front national, qui se plaint ce matin-là de ne plus voir de l’œil gauche et qui, justement, n’a pratiquement pas fermé l’œil de la nuit. Vers 10h30, soit moins de dix heures avant le débat radiotélévisé qui sera suivi par 16 millions de Français, Marine Le Pen est en fâcheuse posture.

« Devant elle, raconte M, un téléphone est branché sur haut-parleur. A l’autre bout du fil, un ophtalmologue recense les symptômes et tente de calmer sa patiente. Éclairs traversant le champ de vision, impression de voir flou, violent mal de tête, le médecin n’a pas mis longtemps à diagnostiquer une migraine ophtalmique. Douloureux mais sans gravité. »

A mesure que les heures passent, la tension monte. Elle est à son comble sur le plateau et en coulisses pendant le débat. Selon ce magazine, Sébastien Chenu, conseiller de Marine Le Pen, menace même d’en venir aux mains avec Michel Field, alors directeur de l’information de la chaîne de télévision France 2, qui a osé poser la main sur l’épaule de Chenu.

« Vous mettez encore une fois votre main sur moi et vous verrez où la mienne se posera ! », lui lance ce dernier, relate encore M (et l’on rappellera que Sébastien Chenu a été élu député du Front national lors des récentes législatives). Mais pour Marine Le Pen en tout cas, ce débat ressemblera bien à ce que ce journal appelle un « accident industriel ». Quatre jours plus tard, les Français, en tout cas, de cet « accident », ont rédigé le constat.

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