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Le coq chante

Ecophyto 2, dans les Hauts de France

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Aujourd’hui, nous allons aborder un sujet très actuel et à la fois très technique, le plan Ecophyto 2, soutenu par les Chambres d’Agriculture en France. Le prétexte, c’est un voyage de presse organisé par l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture dans les Hauts-de-France.

Désherbage mécanique dans la ferme de Grégoire Lhotte, agriculteur à Venette, dans le Département de l’Oise, dans la Région Hauts de France.
Désherbage mécanique dans la ferme de Grégoire Lhotte, agriculteur à Venette, dans le Département de l’Oise, dans la Région Hauts de France. © RFI/Sayouba Traoré
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Le tout part du plan gouvernemental Ecophyto. Le but étant de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires dans l’agriculture. On parlait alors d’Ecophyto 1. Aujourd’hui, on parle d’Ecophyto 2. Cette exigence de réduction des produits phytosanitaires, tout en maintenant sinon en améliorant la rentabilité des exploitations agricoles, suppose une nouvelle façon de travailler, et surtout des pratiques innovantes pour protéger les cultures et la santé des consommateurs.

C’est le cas de la ferme de Grégoire Lhotte, spécialisée en grandes cultures et légumes d’industrie. Le problème déclencheur, c’était une infestation de nématodes, un parasite qui s’attaque aux racines des plantes de betterave. Une autre technique utilisée sur la ferme de Grégoire Lhotte, c’est le désherbage mécanique. Pour cela, il a fallu innover également au niveau des équipements agricoles.

Après Venette, départ pour le village de Grandfresnoy, dans la ferme d’Hubert Fréville. C’est un agriculteur impliqué dans la préservation de la biodiversité. L’exploitation fait partie du réseau d'agriculteurs AuxiPROD, et a pour objectif d’observer la biodiversité dans les parcelles et de développer des dispositifs favorables à la biodiversité (haies, bandes enherbées, …). Les spécialistes parlent de biodiversité fonctionnelle et observation des cultures.

La démarche ici, c’est de favoriser l’expansion des auxiliaires de culture. Un auxiliaire de culture est un être vivant qui détruit les ravageurs, ou atténue leurs effets. Il s’agit souvent d’animaux consommant les ennemis des cultures : insectes comme les coccinelles, les carabes, des araignées, des vers, certains oiseaux, des chauves-souris, etc. Ces auxiliaires peuvent être lâchés au sein de la culture et cette technique, couramment désignée par l’expression « lutte biologique » est déjà utilisée avec succès dans de nombreuses filières.

En images

Invités :
- Didier Marteau, agriculteur dans l’Aube, président de la Chambre d'Agriculture de l'Aube
- Grégoire Lhotte, agriculteur à Venette, dans le département de l’Oise, dans la Région Hauts de France
- Hubert Fréville, agriculteur à Grandfresnoy, dans le département de l’Oise, dans la Région Hauts de France.

Production : Sayouba Traoré
Réalisation : Ewa Moszynski
Stagiaire : Aurore Gailhard

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