Changement de cap de la France sur la Syrie: pour quoi faire?

Alors que les forces démocratiques syriennes progressent dans Raqqa, Emmanuel Macron assurait, il y a quelques jours, dans un entretien accordé à 8 journaux internationaux que la destitution de Bachar el-Assad n’était plus un préalable à la résolution du conflit syrien. On est loin de la position de fermeté affichée, pendant plusieurs années, par la diplomatie français sous François Hollande. Un aggiornamento revendiqué par le nouveau président français : «Personne ne m’a présenté son successeur légitime.»Faut-il voir dans cet aggiornamento une volte-face française?Avec quel impact sur le terrain ?

Des combattants des Forces démocratiques syriennes sur le toit d'un immeuble près de Raqqa, le 7 juin 2017. © REUTERS/Rodi Said

Pour en débattre :

- Frédéric Pichon, docteur en Histoire contemporaine, auteur de «Syrie, une guerre pour rien», aux éditions du Cerf

- Gilles Dorronsoro, professeur de Sciences politiques à l’Université Paris 1, co-auteur de «Syrie, anatomie d’une guerre civile», aux éditions du CNRS.

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