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Chronique agriculture et pêche

Comment revaloriser le tissage traditionnel au Bénin?

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De très nombreuses sortes de pagne coexistent en Afrique. La variété des motifs et l’éclat des couleurs, les techniques d’impression et de teinture en ont fait un art textile riche de significations. Le tissu et le vêtement en sont des moyens d’expression culturelle dans les villes ou les villages. Chaque moment important de la vie, chaque catégorie de population, chaque corps de métiers avaient un motif qui leur est particulier. L’Afrique occidentale en particulier à toujours eu les techniques de filage, teinturerie et tissage de coton.

Victorine B. Kossou, responsable de l’association Espace Tissage plus à Abomey-Calavi.
Victorine B. Kossou, responsable de l’association Espace Tissage plus à Abomey-Calavi. ©Sayouba Traore/RFI
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Le Bénin est riche, très riche culturellement parlant. Les pagnes traditionnels, c'est-à-dire, les pagnes tissés en sont des preuves, peu perçues par les Béninois en générale et les autorités en particulier. Outre la couleur de la peau, le look vestimentaire des ressortissants d’un pays, informe d’ores et déjà sur leur identité culturelle.

Valoriser les pagnes traditionnels, c’est assurer l’indépendance du Bénin sur l’un des besoins fondamentaux de tout homme qui est « se vêtir » ; c’est aussi la mise en œuvre d’une politique de production massive du pagne tissé et enfin son ouverture sur le marché africain voire mondial. C’est le combat de l’association Espace Tissage plus, qui fait de la redécouverte des motifs traditionnels, leur modernisation et leur valorisation.

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