Accéder au contenu principal
Chronique des matières premières

La sécheresse réveille les cours du blé

Publié le :

La canicule en France commence à tirer les prix du blé vers le haut.

Depuis le début du mois le prix de la céréale a grimpé à la bourse de Paris, au-delà des 175 euros la tonne.
Depuis le début du mois le prix de la céréale a grimpé à la bourse de Paris, au-delà des 175 euros la tonne. ©Balint Porneczi/Getty Images
Publicité

La sécheresse qui sévit aux Etats-Unis mais surtout dans le sud de l'Europe et particulièrement en France réveille enfin les cours du blé, y compris sur les marchés américains. Depuis le début du mois, le prix de la céréale a grimpé à la bourse de Paris, au-delà des 175 euros la tonne. Les cours se reprennent aussi cette semaine à la bourse de Chicago, ce mardi on a dépassé les 4,45 dollars le boisseau, un niveau qu'on n'avait pas vu depuis près d'un an.

Aux Etats-Unis le Département à l'agriculture a estimé que les blés d'hiver et surtout les blés de printemps étaient en beaucoup moins bon état dans les champs que l'an dernier.

Mais c'est surtout l'état des cultures en Europe méridionale qui inquiète : selon Stratégie Grains, le Vieux continent pourrait perdre plus d'un million de tonnes de blé par rapport aux moissons de l'an dernier, déjà très mauvaises. L'Espagne, qui a connu le gel et depuis, l'absence de pluie, pourrait voir sa récolte divisée par deux cette année. En France la canicule cette semaine aggrave la sécheresse qu'endurent les blés depuis des mois.

On avait déjà prévu que le nombre de grains par épis serait inférieur à la normale, mais cette fois c'est le remplissage des grains qui est menacé, faute de pluie. Chez Agritel, on estime que la récolte française pourrait ne pas dépasser 36 millions de tonnes, c'est évidemment mieux que la récolte catastrophique de l'an dernier, mais pas brillant du tout pour le premier fournisseur européen.

Pourtant, poursuit la société de conseil en gestion des risques agricoles, la hausse des cours du blé reste encore très mesurée, parce que les stocks de céréales encombrent encore les grands pays exportateurs, comme les Etats-Unis, et que dans les pays de la Mer Noire, la production semble, à ce jour, satisfaisante.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.