Singapour: dénoncer la maltraitance des employés de maison en poésie
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Violences morales, agressions physiques, privations de nourriture. Sous leurs airs policés, certains habitants de Singapour font subir un véritable cauchemar à leur employé de maison. En mars dernier, un couple singapourien a écopé de 3 mois de prison et 10 000 dollars d’amende pour mauvais trainement. Mais les sentences restent rares et pour cause, peu d’employés de maison osent parler par crainte de perdre leur travail. C’est pour cela que Robina, 44 ans, employée de maison d’origine philippine a choisi de prendre la plume. Notre correspondante dans la cité-Etat, Margaux Bédé, l’a rencontrée.