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Religions du monde

Le fait religieux oublié des écoles de journalisme

Publié le :

© REUTERS/Cathal McNaughton
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9H10-9h30 - Première partie : Fait religieux / Ecoles de journalisme / Prix « Religions /Jeunes journalistes Ajir »
L’Association des journalistes d’information sur les religions (Ajir) a décerné, pour la première fois, le prix d’un concours destiné aux étudiants en écoles de journalisme afin de les sensibiliser à la couverture du fait religieux. Un concours qui cherche également à interpeller les écoles qui font encore majoritairement l’impasse sur l’enseignement de ce sujet. C’est Dylan Gamba, un étudiant de l’ESJ de Lille, qui a remporté le prix pour son reportage « Il était une foi à Calais ». C’est l’histoire d’une église orthodoxe construite par des migrants éthiopiens et érythréens qui vont, jusqu’au démantèlement du camp, protéger cet édifice qu’ils ont préféré démonter plutôt que de le voir brûlé ou écrasé sous les roues d’un bulldozer.
Le journaliste et écrivain Franz-Olivier Giesbert était le président du jury. L’homme de presse, ancien directeur du Point est aussi un homme de foi. Il s’exprime sur ce prix et sur l’importance face à la concurrence d’avoir des journalistes experts dans chaque domaine. L’occasion aussi pour lui de parler de sa foi et de son « panthéisme » qui réunit le christianisme, le soufisme, le taoïsme, le bouddhisme, et Spinoza pour qui Dieu est partout.

 

9H33-10h00 - Deuxième partie : L’été 2016 et la polémique du burkini
Le sociologue Jean-Claude Kaufmann, auteur du « Burkini : autopsie d’un fait divers » (Les Liens qui libèrent)
L’été 2016 aura été marqué par la polémique et un emballement médiatique sur le burkini, où chaque camp politique fut appelé face aux arrêtés municipaux, pris par une dizaine de villes du sud et du nord de la France à se positionner sur le droit ou non des femmes musulmanes de venir à la plage avec des vêtements à connotation religieuse. Et c’est le Conseil constitutionnel qui devait mettre fin – en tout cas pour l’été 2016- à ce débat déclarant le port de ces vêtements à la plage non opposé à l’ordre public. Cette affaire du burkini révèle pour Jean-Claude Kaufmann la fragilité de la laïcité républicaine quand celle–ci entre en tension avec la liberté individuelle. L’auteur qui a beaucoup étudié la question du corps des femmes à la plage refuse le « pour ou contre le burkini », et voit dans ce vêtement de bain l’expression à la fois d’une spiritualité identitaire et d’une démarche d’émancipation autorisant de petits plaisirs dont celui de la baignade.

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