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Religions du monde

Iran ou le chiisme malade de la politique

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Deux semaines après l’élection présidentielle qui a reconduit le président réformateur Hassan Rohani, le point sur le système politico-religieux iranien qui repose sur le concept du Velayat-E-Faquih donnant les pleins pouvoirs au clergé chiite sous la houlette du Guide suprême. Mais en se saisissant de la politique, le chiisme iranien s’est vidé de son contenu spirituel, voire a fait entrer l’Iran dans un processus de sécularisation. C’est le grand paradoxe du chiisme iranien, 38 ans après la révolution islamique de 1979 conduite par l’Ayatollah Khomeiny. C’est la thèse défendue par Mahnaz Shirali et Amélie Chelly.

Le président réélu Hassan Rohani, après son discours à la télévision d'Etat, à Téhéran, le 20 mai 2017.
Le président réélu Hassan Rohani, après son discours à la télévision d'Etat, à Téhéran, le 20 mai 2017. © AFP/ATTA KENARE
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- Mahnaz Shirali, spécialiste de l’islam iranien est politiste et sociologue, chercheure et enseignante à Sciences Po. Elle est notamment l’auteure de « La malédiction du religieux : la défaite de la pensée démocratique en Iran » (François Bourin)

- Amélie Chelly, sociologue, spécialiste de l’Iran et des islams politiques. Elle vient de publier : « Iran, autopsie du chiisme politique » (Cerf).

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