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Invité Afrique soir

«Le contenu de ce rapport est grave pour le Tchad et nous le réfutons»

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Il y a quelques jours, le Haut-commissariat aux droits de l'homme des Nations unies et la Minusca ont publié un vaste inventaire de centaines d'exactions et crimes commis contre des civils au cours des crises et conflits successifs en Centrafrique entre 2003 et 2015. Un inventaire qui n'est pas exhaustif mais qui servira de base de travail à la future Cour pénale spéciale, lentement mise en place à Bangui.

Soldats tchadiens devant le tribunal de Ndjamena (image d’archive 2007).
Soldats tchadiens devant le tribunal de Ndjamena (image d’archive 2007). Thomas SAMSON/Gamma-Rapho via Getty Images
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La période commence donc avec la rébellion de Bozizé et la chute du président Patassé et s'achève en 2015. Pendant la plus grande partie de cette période le Tchad était particulièrement impliqué politiquement et militairement en RCA.

Et si les exactions commises concernent tous les groupes rebelles, chefs de guerre successifs et combattants de tous bords, des Tchadiens, qu'ils soient militaires, politiques, ou combattants rebelles sont souvent mis en cause dans ce rapport.

A tel point que N’Djamena dénonce un document à charge.

On en parle avec, Ahmat Mahmat Assan,  ministre tchadien de la Justice.

« Le contenu de ce rapport est particulièrement grave pour les autorités tchadiennes et nous le réfutons totalement. Nous avons déjà répondu au Haut-commissariat des Nations unies(…).

(…)Nous ne nions aucun événement : qu’il y ait des actes isolés de bavures militaires, nous voulons quand même et seulement l’objectivité dans le cadre des productions de rapports et nous ne couvrons aucun crime.

S’il y a eu des faits marquants, pénalement soutenus par des preuves, nous sommes prêts à engager dans notre pays et devant nos juridictions des poursuites contre des éléments qui auraient commis des actes graves en Centrafrique ou au Tchad (…) Quand on accuse le Tchad et ses dirigeants et tout le pays dans une sorte de rapport orienté, téléguidé, nous pensons qu’il y a eu des fils conducteurs politiques ayant pour but la déstabilisation et apitoyer la communauté internationale sur la base de crimes qu’auraient commis des Tchadiens…».

 

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