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Revue de presse Afrique

A la Une: l'hommage de la presse africaine à Jean-Karim Fall

Publié le :

© AFP/Pius Utomi Ekpei
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« Adieu " tonton JKF " ! » Aujourd'hui au Faso salue la mémoire de notre confrère Jean-Karim Fall en Une de son édition ce lundi. Le journal retrace la carrière du journaliste franco-sénégalais, cadre historique de RFI. Un fils d'Afrique qui « s’est affranchi des chaînes de la géographie pour vivre sa passion », écrit Aujourd'hui au Faso.

Un homme qui apprenait à ses auditeurs, leur transmettait « la sève essentielle » de l'information. Un « exemple » et un « héritage », un « grand journaliste (...) connu dans le monde entier », estimé par plusieurs chefs d'Etat, précise Afric Telegraph, qui parle d'une « voix remarquable ». Une voix « affable, franche, sans artifice, sans chafouinerie, sans arrogance et aucune prétention ampoulée », complète le site Guinée News.

De très nombreuses rédactions africaines - Le Soleil du Sénégal, Afric Telegraph,Press Afrik,Guinée Matin ; On ne peut pas toutes les citer - présentent leurs condoléances à la famille et aux proches de Jean-Karim Fall. Que la terre lui soit légère !

Le bilan des 100 premiers jours d'Adama Barrow à la tête de la Gambie

Le bilan est bien maigre, juge L'Obsevarteur Paalga. « Exception faite de la liberté d’expression retrouvée, du retour du pays à la CPI (ce qui est tout sauf une priorité des Gambiens), de la libération de prisonniers politiques ainsi que du gel des avoirs de l’ancien dictateur, rien ne semble avoir véritablement évolué dans le vécu des populations. » Ou comment résumer trois mois de mandat en quelques mots.

Le journal Le Pays voit au contraire dans tous ces changements des « signaux positifs qui donnent à espérer » dans une démocratie naissante. « La Gambie a changé parce qu’au lieu d’une république islamique où le port du voile intégral était obligatoire pour les femmes fonctionnaires, elle est redevenue la République de la Gambie, membre du Commonwealth », écrit Le Pays.

Il reste, pourtant, beaucoup à faire en Gambie
 
Comme l'expliqueLe Djély, si les avancées dans le domaine de la liberté d'expression, des droits humains, de la justice, sont essentielles, l'amélioration des conditions de vie des Gambiens l'est tout autant. Les deux doivent aller de pair. Le Pays n'est pas d'accord. La priorité, c'est la relance économique, écrit le journal, qui demande au président de se « hâter lentement ». « Ce serait un impardonnable crime que de faire regretter l’ubuesque Jammeh », renchérit Le Djély. Même injonction de la part de L'Observateur Palgaa.
Ce dernier reconnaît toutefois que le président n'aurait pas pu faire beaucoup mieux en si peu de temps, qu'il n'a pas de baguette magique. Du temps, donc, des efforts et « par conséquent beaucoup de patience », c'est ce qu'il faut pour « corriger les laideurs de deux décennies de yayisme », selon le quotidien qui réclame aussi le soutien, notamment financier, des pays partenaires. « Un service après-vente », écrit L'Observateur Palgaa. Et d'insister : « Que ce soit à la communauté internationale ou à la Cédéao, il faut rappeler qu’il ne suffit pas de chasser le tyran de Banjul pour que le pays tout entier s’en porte mieux. »

Début du recensement électoral en RDC

Pour marquer l'importance du processus, le président Joseph Kabila lui-même est allé chercher sa carte d'électeur. Une belle « image d'Epinal », s'amuse Aujourd'hui au Faso, mais qui ne doit pas cacher les doutes que suscite ce recensement. Le journal joue au petit jeu de la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide.

Côté pile, estime le quotidien, « il faut se réjouir que de petits frémissements sur la voie d’une élection, surtout présidentielle, se fassent sentir ». Même si rien ne garantit pour l'heure qu'un scrutin présidentiel aura bien lieu, établir des listes électorales fiables, « ce sera déjà cela de gagné », juge Aujourd'hui au Faso.

« Car le nettoyage du fichier électoral dans ce pays-continent, surtout dans un contexte aussi volatile, s’avère boire l’eau du fleuve Congo. » Côté face, en revanche, il y a justement la tenue effective d'élections. Vu la situation politique et sécuritaire actuelle, il est impossible qu'un scrutin, quel qu'il soit, ait lieu avant la fin de cette année, estime Aujourd'hui au Faso, à moins d'un miracle.

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