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Agenda culture Afrique

L'agenda culture Afrique du 28 mai au 3 juin 2017

Publié le :

Où sortir ce dimanche et la semaine prochaine ? L’agenda culturel africain avec Anne Bocandé, rédactrice en chef d’Africultures. Dernier jour pour participer au Salon du livre d’Abidjan.

Vue d'Abidjan, où le 9e Salon du livre s'est déroulé.
Vue d'Abidjan, où le 9e Salon du livre s'est déroulé. RFI / Matthieu Millecamps
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Cette 9e édition est placée depuis mercredi sous la thématique : « le livre au cœur de la famille ». Organisé par l’association des éditeurs de Côte d’Ivoire au Palais de la culture d’Abidjan-Treichville, il a comme pays invité l’Espagne.

Au programme du Salon, des conférences, des ateliers et, bien sûr, des rencontres avec des auteurs. Il s’agit aussi d’un temps de remise de prix comme celui de la littérature pour enfants, le Prix Jeanne de Cavally. Ou encore le prix Bernard Dadié, du nom de l’écrivain d’Un nègre à Paris ou du Patron de New York. Ce prix-là récompense un jeune écrivain.

A l’honneur de ce Salon aussi cette année : la romancière Régina N’doufou Yaou. Cette auteure ivoirienne est particulièrement connue pour ses œuvres abordant les thématiques de la place et du statut de la femme dans la société ivoirienne.

Algérie : « Ikbal/Arrivées », une exposition photo sous l’œil de la jeunesse

Direction Alger pour une exposition photographique intitulée : « Ikbal/Arrivées ». Jusqu’au 13 juillet au Musée public national d’art moderne et contemporain d’Alger, vingt photographes originaires de différentes régions d’Algérie, ayant pour la plupart entre 20 et 30 ans, racontent l’Algérie. Le pays photographié par sa jeunesse, c’est vraiment le fil rouge de cette exposition pensée avec le commissaire et lui-même photographe Bruno Boudjellal.

« Les sujets dont ils parlent sont multiples. Ils vont du regard sur le social (les chômeurs, les migrants…), la ville, le monde rural, à ceux plus intimes ou poétiques de la prière, de la mémoire à un être cher disparu voir des esprits », précise Bruno Boudjellal. Né en France de père algérien, il a lui-même fait un travail photographique sur son pays d’origine au début de sa carrière photographique.

Différentes approches

Parmi les centaines de clichés exposés, on retrouve notamment des photos de Youcef Krache, Fethi Sahraoui, Atef Berredjem, Ahmed Badredine ou encore Sonia Merabet, pour n’en citer que quelques-uns. Nous avons déjà eu l’occasion de parler du talentueux Youcef Krache dont les photographies en noir et blanc documentent notamment un paysage algérien urbain. Il fait partie du Collectif 220 : sept jeunes photographes algériens qui se sont réunis pour justement confronter leurs regards sur l’Algérie. Fethi Sahraoui s’est penché sur l’univers des supporters de foot avec la série : « Stadiumphilia ». Atef Berredjem, lui, a parcouru, avec son appareil photo, l’Algérie à coups de 64 trajets de train.

Abdo Shanan en fait également partie. Lui qui fait partie de la nouvelle génération de photographes africains, selon le New York Times, propose une série de photos faites dans sa ville natale Oran et à Alger. Cette série, en noir et blanc, s’intitule « Diary : Exile ». Nous pouvons aussi citer Sonia Merabet, avec sa série « Extraterrestre 2014 Djanet ». Elle, interroge l’atmosphère, des chantiers à l’abandon dans la ville de Djanet. Cette oasis est la principale ville du sud-est du Sahara algérien, proche de la frontière libyenne. On y voit des photos sublimes de nuits étoilées immortalisées par la photographe.

Et pour n’en citer qu’un dernier pour cet agenda culturel, nous parlerons du travail de Ahmed Badredine, un récit photographique intitulé « Moul El Djellaba ». Il met en scène un personnage qui arpente plusieurs villes algériennes : Alger, Mostaganem, Constantine ou Naama. On ne voit jamais son visage et il est enveloppé dans une Djellaba. Une manière pour le jeune photographe d’interroger l’identité, le patrimoine algérien, mais aussi quelque chose de l’ordre du spirituel.

Les rencontres photographiques de Rabat

Nous restons dans le domaine de la photographie, mais cette fois direction la galerie Bab Rouah et la Bibliothèque nationale de Rabat. Vendredi 2 juin s’ouvre en effet dans la capitale marocaine, les Rencontres photographiques de Rabat. Le curateur Jaafar Akil, qui est aussi président de l’association marocaine d’art photographique, a réuni photographes marocains et étrangers autour de la thématique : « Photographie et territoire ». Les œuvres sont pour plusieurs d’entre elles sur des modes hybrides, mêlant notamment la vidéo, avec entre autres les artistes Ismaïl Bahri et Taissir Batniji.

L’artiste plasticien Badr El Hammami s’intéresse quant à lui aux marchands ambulants. Et nous pouvons aussi y voir le travail de Pia Elizondo, en noir et blanc. Des rendus très poétiques, ce que le curateur appelle « une captation subtile des fragments fuyants d’un clair obscur nommé quotidien ordinaire ».

Falilou Dioum en dédicace à Dakar

Au Goethe Institut de Dakar, l’auteur Falilou Dioum y présentera et dédicacera son roman, Ma Fille, paru aux éditions L’Harmattan, mercredi 31 mai. Un premier roman où le narrateur est un père qui dévoile à sa fille qu’elle a été adoptée. Un prétexte à l’auteur pour proposer un regard sur l’histoire de son pays.

 

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