Après l’attentat-suicide de Manchester, le 22 mai 2017, qui a fait 22 morts et une soixantaine de blessés, le niveau d'alerte terroriste a été relevé à son niveau maximal dans tout le Royaume-Uni. Alors que Daech a revendiqué l'attaque et que l'assaillant a été identifié - un jeune homme d’origine libyenne - l'enquête se poursuit, dans la métropole du nord de l’Angleterre.
Une ville que connaît bien le sociologue Farhad Khosrokahvar. Il y donne souvent des conférences. Le directeur de l’Observatoire de la radicalisation explique à Catherine Rolland que les deux modèles d’intégration souvent opposés –le multiculturalisme à l’anglaise et l’assimilation laïque à la française- ont échoué. Mais, les causes en sont aussi sociales.
Il y a quelques semaines, le gouvernement britannique estimait que le Royaume-Uni était doté de la meilleure police du monde, ce qui n’a pas empêché l’attentat-suicide à Manchester. Pour Roberta Bonazzi de European Foundation for Democracy, basé à Bruxelles, il est impossible de prévenir toutes les attaques, il faut travailler en amont.
Bruxelles en état de siège
Il ne fait pas bon de se déplacer à Bruxelles ce mercredi 23 mai 2017, avec l’arrivée de Donald Trump et le sommet de l’OTAN. Depuis plusieurs jours, et d’autant plus depuis l’attentat de Manchester, l’ambassade des Etats-Unis est sur le pied de guerre : un vaste périmètre de sécurité bloque toute circulation. Les Belges ne sont guère enthousiastes : ils se souviennent que le président américain avait qualifié leur capitale de « trou à rats », alors qu’ils doivent subir de vrais désagréments pendant ces deux prochains jours, Laxmi Lota.
Un centre artistique pour dépasser la guerre
Situé à quelques kilomètres du front dans l'Est de l'Ukraine, le port de Marioupol vit depuis trois ans avec la peur de la guerre et l'écho quasi quotidien des bombardements. La ville doit aussi accueillir des dizaines de milliers de réfugiés du Donbass. Ce qui n'empêche pas une nouvelle scène artistique d'émerger et de bousculer quelques conventions sociales, tout cela dans l'esprit de la révolution du Maïdan. Laurent Geslin.
L’influence des ondes sur les jeunes cerveaux
Se méfie-t-on suffisamment des ondes électromagnétiques dans lesquelles nous baignons toute la journée ? Il est de plus en plus difficile d’y échapper, et pourtant, on en sait encore assez peu sur leur pouvoir de nuisance : notamment chez jeunes, qui utilisent des appareils connectés de plus en plus tôt. Avec Eve Minault.
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