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Agenda culture Afrique

L'agenda culture Afrique du 21 au 27 mai 2017

Publié le :

Où sortir ce dimanche et la semaine prochaine ? L’agenda culturel africain avec Anne Bocandé, rédactrice en chef d’Africultures. Direction Dakar pour le dernier jour festival Kaay Fecc.

La 9e édition du festival Kaay Fecc est à découvrir jusqu'au 21 mai 2017.
La 9e édition du festival Kaay Fecc est à découvrir jusqu'au 21 mai 2017. DR
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Depuis vendredi et jusqu’à ce soir, le centre culturel régional Blaise Senghor accueille la 9e édition de ce festival de toutes les danses. Il porte cette année la thématique de la résilience : une manière d’affirmer, face aux difficultés du monde actuel, la permanence de l’esprit créatif, affirme Gacirah Diagne, la présidente de l’association Kaay Fecc. Elle a choisi de rendre hommage à la grande danseuse et chorégraphe Germaine Acogny. Celle qui est considérée comme la mère de la danse africaine contemporaine a monté son premier studio à Dakar en 1968 avant d’ouvrir l’École des Sables en 1998 à Toubab Diallo. Ce lieu est aujourd’hui un centre de formation international en danses contemporaines et traditionnelles d’Afrique.

L’intellectuel Felwine Sarr est le parrain de cette édition. Il est celui qui répète et martèle que l’Afrique n’a personne à rattraper et que le continent doit se regarder comme en mouvement, comme une référence de lui-même. Felwine Sarr est l’auteur notamment de l’essai remarquable Afrotopia, mais aussi des Méditations africaines. Économiste, il est aussi musicien et éditeur, et a lancé l’année dernière avec d’autres intellectuels comme Achille Mbembe, les Ateliers de la pensée à Dakar ; un rendez-vous de réflexion, de travail et de partage autour des questions fondamentales liées au continent.

Plusieurs stands, expositions et spectacles ont encore lieu aujourd’hui. Cette dernière journée du festival Kaay Fecc, est encore l’occasion de découvrir l’exposition Femm’art avec des œuvres de jeunes artistes comme Haby Diallo ; elle présente un travail artistique à partir d’objets recyclés. Vous pouvez aussi découvrir les oeuvres d' Aïcha Touré. Elle est notamment spécialisée dans le portrait peint et travaille aussi beaucoup le textile. De nombreux autres artistes, femmes et hommes, exposent encore aujourd’hui avant la clôture du festival par une battle de sabar, danses et percussions à partir de 19h.

Bienvenue au Gondwana de Mamane projeté à Abidjan

Direction désormais Abidjan pour la projection de Bienvenue au Gondwana mardi 23 mai à 19h à l’Institut français pour celles et ceux qui n’auraient pas encore vu cette comédie signée Mamane.Le chroniqueur de RFI, signe ici son premier long métrage tourné en Côte d’Ivoire principalement.

Avec le ton humoristique qu’on lui connait, il pose un regard et une réflexion sans concession sur les systèmes politiques et leur fabrication. Il met en scène les aventures d’une équipe d’observateurs venus d’Occident dans un pays africain francophone pour surveiller les élections présidentielles.

Jems Robert Koko Bi exposé à la Fondation Donwahi à Abidjan

À Abidjan, vous pouvez aussi profiter d’une exposition signée Jems Robert Koko Bi. Après la galerie Cécile Fakhoury de la capitale ivoirienne que l’artiste avait occupée il y a deux ans, c’est cette fois au sein de la Fondation Donwahi pour l’art contemporain que vous pouvez apprécier son travail jusqu’au 31 juillet 2017.

Intitulée « Terre d’origine » cette exposition porte la marque de fabrique de l’artiste : des sculptures en bois durs travaillées à la tronçonneuse plus ou moins monumentales. L’une d’entre elles trône notamment au cœur du parcours de l’exposition, elle est appelée Merina : il s’agit d’une pyramide représentant des multitudes de crânes humains.

Cet artiste ivoirien vit et travaille depuis plus de 30 ans principalement en Allemagne et ses œuvres tournent à l’international. Il a été sélectionné aux côtés de 4 autres artistes pour représenter la Côte d’Ivoire lors de l’exposition internationale d’art de Venise en Italie, qui se déroule en ce moment. Plusieurs de ses œuvres sont montrées dont une intitulée Henrike. Elle a été faite en hommage à l’ex-directrice du Goethe Institut d’Abidjan. Elle a été tuée lors de l’attaque terroriste de Bassam. L’artiste était présent sur les lieux au moment du drame.

 

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